Chaque jour des locaux et des véhicules de police sont endommagés
En 2019, au moins un poste de police ou un véhicule a été endommagé ou détruit chaque jour, selon la réponse de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) à une question du député Ortwin Depoortere du Vlaams Belang. On dénombre 377 faits de vandalisme dans les seuls commissariats de police. «Mais la situation réelle est encore pire, ce ne sont que les chiffres répertoriés dans la base de données fédérale», dit Depoortere.
Ortwin Depoortere s’est enquis auprès d’Annelies Verlinden du nombre de procès-verbaux officiels établis au cours des cinq dernières années pour vandalisme et dommages aux équipements de police. Les chiffres montrent indéniablement qu’une véritable vague de destruction dure depuis des années. Les chiffres pour 2020 ne sont pas encore disponibles, mais rien n’indique que la situation a changé. Cela doit s’arrêter une fois pour toutes. La police a une tâche extrêmement importante, celle de garantir notre sécurité et elle doit pouvoir accomplir cette mission sans la moindre entrave. Nous ne résoudrons pas cela uniquement avec les travailleurs de rue.
Les chiffres de la base de données nationale n’indiquent pas si les matériaux endommagés et détruits appartiennent réellement à la police en tant que tels ou s’ils sont la propriété privée des policiers. Il est avéré cependant que 33 véhicules de police ont été endommagés ou détruits en 2019. On dénombre également 16 véhicules de police détruits ou endommagés sur les domaines même des postes de police. Le Vlaams Belang pointe le chiffre hallucinant de 377 actes de vandalisme qui ont été commis en 2019 dans les commissariats de police. Il ne s’agit pas ici de «faits divers». On observe par exemple huit cas d’incendies volontaires et onze bris de clôture.
Il est clair que les politiciens des partis traditionnels n’ont pas osé s’attaquer au problème au cours des dernières décennies. Les criminels de toutes sortes, y compris les mineurs, se sont sentis soutenus par ce laxisme. Pour eux, les policiers et leurs véhicules ne sont rien de plus que des cibles mobiles. Le Vlaams Belang prône la tolérance zéro et la comparution immédiate en cas de violence contre les policiers, les pompiers et les services d’urgence. Cette approche ne peut pas se limiter aux faits qui affectent l’intégrité physique des personnes, le matériel doit également être protégé.
Le Vlaams Belang, par ses questions parlementaires incessantes qui mettent en évidence la réalité vécue sur le terrain, dans nos villes, nos villages et nos rues, veut mettre la pression sur le pouvoir pour que nos policiers retrouvent un métier viable où ils seront, enfin, soutenus par le pouvoir politique.