C’est chouette Bruxelles, mais…
Nous étions 3.000 à Bruxelles ce 29 mai pour réveiller et interpeller les politiciens qui somnolent dans leurs tours d’ivoire et qui n’entendent plus le peuple depuis longtemps. Nous devons dénoncer les dysfonctionnements et les injustices, la corruption et la prévarication, le népotisme et le profitariat. C’est notre vocation comme parti nationaliste qui partout et toujours place nos gens au-dessus de tout. Nous voulons construire un monde assaini où chacun sera récompensé selon son mérite, comme il se doit.
Les lecteurs de Bruxelles Demain le savent mieux que quiconque, tout ne va pas bien à Bruxelles. Nous dénonçons sans faiblir les dysfonctionnements des politiques menées par le gouvernement Bruxellois. Nous dénonçons les politiques communautaristes menées par certaines communes à l’égard de l’électorat allochtone. Nous sommes heurtés par la situation d’abandon où se trouvent nos personnes âgées et nous sommes révoltés par le mépris que subissent nos policiers et nos services d’aide de la part des politiciens de gauche dans la capitale.
Et pourtant, chers amis, c’est chouette Bruxelles…
C’est une chouette ville parce qu’il y souffle un esprit particulier, unique, incomparable. Un sens de la dérision et de l’autodérision qui permet de ne jamais se prendre trop au sérieux. C’est la ville des cafés populaires où la zwanze est le sport national. C’est ici qu’il y a les plus chics tavernes et restaurants étoilés mais aussi des fritures géniales, des estaminets aux bières rares. Mais Bruxelles c’est aussi un formidable carrefour culturel où chaque jour il y a quelque chose à faire, à voir, à écouter.
Malheureusement, tous les Bruxellois n’ont pas facilement accès à la culture. Les problèmes qui se posent sont d’ordre très pratiques: les prix des entrées des musées et des salles de spectacles ainsi que la fréquence et la sécurité des transports en commun après une certaine heure. Il n’y a rien là d’insurmontable.
Une politique volontariste et véritablement sociale peut trouver des solutions simples à ces questions simples.
N’est-il pas temps de s’interroger sur la possible gratuité de nos musées publics. Notre patrimoine public appartient à chacun d’entre nous, est-il dès lors normal de devoir payer pour y accéder?
Quand on voit combien d’argent public est dilapidé dans le secteur «culturel» pour en réalité subventionner grassement des associations dont le véritable but est de promouvoir des concepts d’extrême gauche, ne pourrait-on pas plutôt réserver cet argent pour fournir des entrées gratuites ou à bas prix pour nos petits pensionnés sans ressources.
Avec un tel taux de chômage chez les jeunes Bruxellois, ne peut-on pas imaginer de les mettre au travail dans les transports en commun après 22 heures pour assurer la sécurité des usagers qui rentre d’une activité culturelle?
Bruxelles, c’est une chouette ville… mais elle a besoin d’un vent de fraîcheur qui balaie les vieux tabous et le conservatisme de gauche. En réalité, à Bruxelles et en Flandre, la modernité c’est le Vlaams Belang.
Bob De Brabandere
Sénateur et Président du Vlaams Belang bruxellois