Cafés Bruxellois fermés: le Vlaams Belang exige un soutien rapide
Beaucoup de cafés Bruxellois craignent de devoir fermer boutique à cause des nouvelles mesures disproportionnées. Le Vlaams Belang Bruxelles demande une politique compensatoire et dépose lui-même une proposition sur la table.
Les cafetiers bruxellois se sont réveillés ce matin dans une atmosphère de gueule de bois après qu’hier des mesures draconiennes aient étés décrétées. Celles-ci, prises par le conseil de sécurité régional, obligent tout café, bar, cantine et maison de thé à baisser le volet pendant au moins un mois à compter d’aujourd’hui. Les restaurants quant à eux peuvent rester ouverts. Selon le ministre Alain Maron (Écolo), chaque établissement devra être catégorisé en fonction de ce qu’il propose sur sa carte. Le Vlaams Belang Bruxelles réagit de manière critique en dénonçant la disproportionnalité de cette décision visant surtout à masquer l’inefficacité de la politique menée pendant les mois précédents.
La région doit rapidement débloquer l’argent nécessaire pour soutenir les cafetiers.
Le Parti nationaliste dépose une proposition sur la table visant à éviter que des cafés ferment définitivement, faute de revenu. « Nous voulons une décision gouvernementale portante à compenser financièrement les tenanciers de cafés » dit le sénateur et président du Vlaams Belang Bruxelles, Bob de Brabandere. « Les autorités Bruxelloises ont été négligentes en refusant de prendre des mesures nécessaires dans certaines communes, craignant de ternir l’image de l’exécutif. Le résultat est que nous nous retrouvons dans le top trois des capitales européennes les plus contaminées. »
« Il est temps que le gouvernement Bruxellois prenne sa responsabilité en débloquant le budget nécessaire afin de soutenir les tenanciers de cafés. Il n’y a pas de marge de manœuvre comme au printemps de cette année, la décision doit être prise rapidement », ajoute Dominiek Lootens-Stael, chef de groupe Vlaams Belang au Parlement Bruxellois. « Ce n’est pas parce que le gouvernement Bruxellois se trouve en quarantaine, qu’il ne doit pas agir. Notre proposition consiste à demander une compensation semblable à la prime de 4000 EUR qui était d’application jusqu’au mois de juin, ou le paiement d’un douzième du revenu généré au cours de de l’année précédente. »
Au même titre que la fédération bruxelloise de l’Horeca, le parti ne demande pas uniquement une compensation financière, mais un contrôle accru des mesures en vigueur, surtout pour ce qui concerne les fêtes dites « privées » où les mesures ne sont pas respectées.