Budget: les digues sont rompues

04 Avr 2022 | Nouvelles

Le Vlaams Belang réagit très négativement au contrôle budgétaire fédéral. En réalité, il ne s’agissait pas d’un contrôle budgétaire, mais d’une simple énumération de nouvelles dépenses. Il est clair que ce gouvernement est sous le contrôle absolu du PS, dont la prodigalité est proverbiale, se basant sur toujours plus de nouvelles dépenses et toujours moins de discipline budgétaire.

La secrétaire d’Etat Eva De Bleeker (Open Vld) a listé des milliards d’euros de nouvelles dépenses, le tout pour un déficit supplémentaire de 4,3 milliards d’euros sans donc le moindre effort budgétaire ni de tentatives de tempérer un système ruineux. Les dépenses publiques belges étaient parmi les plus élevées d’Europe à 55% et cela ne fera qu’augmenter après cette parodie de contrôle budgétaire. 

Les faits le prouvent: c’est un vrai gouvernement PS avec une budgétisation wallonne, c’est dire si on est dans la panade.

Wouter Vermeersch

Député fédéral, Vlaams Belang

Au Vlaams Belang, nous sommes les premiers à admettre que certaines dépenses sont nécessaires, comme les dépenses liées aux factures énergétiques par exemple. Mais d’autres dépenses doivent être réduites en contrepartie. Nous ne pensons pas seulement aux 665 millions d’allocations pour les Ukrainiens, mais aussi le système politique lui-même où pratiquement rien n’est économisé et bien sûr à la facture migratoire qui augmentait déjà de façon exponentielle bien avant la guerre en Ukraine.

Contrairement à d’autres dossiers, comme celui de l’énergie et la sortie du nucléaire, les excellences gouvernementales sont parvenues très rapidement à un accord sur le budget. Le fait qu’un accord ait été conclu si rapidement démontre qu’aucun exercice budgétaire sérieux n’a été fait. Pour nous, en ces temps de crise, il ne fallait pas procéder à une restructuration aveugle, mais il fallait un minimum de sérieux, d’efforts et de réforme pour maintenir la crédibilité de la politique budgétaire et garantir pour notre propre peuple la survie d’un Etat performant et d’une administration toute à son service. Quand un pays est gouverné pas un mélange de clientélisme et d’utopie, il est clair qu’il va dans le mur.