Bracelet électronique pour l’agresseur des policiers: totalement inacceptable
Le Vlaams Belang est abasourdi par le fait que Karim K., individu notoirement violent, ne soit pas incarcéré après avoir blessé cinq policiers bruxellois. «C’est une insulte à tous les corps de police de ce pays. Le seul endroit qui convient à Karim K., et cela depuis longtemps, c’est la prison» lance le député du Vlaams Belang Ortwin Depoortere.
Karim K., auteur connu et répertorié de nombreux actes de violence, a été contrôlé en raison d’une infraction au code de la route à Molenbeek. L’homme a frappé les agents présents avec un cric. Soyons rassurés, ce déferlement de brutalité sauvage ne trouve pas son explication dans le fait que sa voiture était menacée de saisie, pour conduite sans permis de conduire ni papiers du véhicule, mais…. En raison d’un chagrin d’amour!
Disons les choses clairement: seule la privation effective de liberté est appropriée ici.
Cela en dit long sur le déphasage du juge d’instruction qui a libéré de dangereux individu et encore plus sur le manque de protection des citoyens dans notre pays quand des individus aussi dangereux, de telles bombes à retardement, ne sont pas privés de leur liberté lorsqu’ils commettent des actes d’une telle gravité. Aux yeux de certains au sein de la Justice, Karim K. ne représente donc plus aucun danger pour la société. Ahurissant!
Comme les syndicats de police, le Vlaams Belang exige une tolérance zéro pour tous les actes de violence à l’égard de la police. Seule une approche dure, et même impitoyable, est de mise ici. Cette fois, il y a eu trois policiers grièvement blessés et une policière a subi une commotion cérébrale. Faudra-t-il des policiers morts avant que ce problème ne soit pris au sérieux par certains juges d’instruction? Les yeux de la ministre de l’Intérieur, Madame Verlinden, doivent enfin s’ouvrir. La rigueur répressive nécessaire à l’égard de ce type de criminels se fait attendre et nous n’avons encore rien remarqué de sa promesse faite après de précédents cas de violences contre la police bruxelloise, de se porter systématiquement partie civile devant les tribunaux.