Asile: une opération portes ouverte depuis des décennies!

08 Mar 2023 | Nouvelles

Le Vlaams Belang fustige l’accord fédéral sur l’asile parce qu’il considère que les mesures de l’accord sont largement insuffisantes. «Dans le meilleur des cas, on ferme la porte du jardin, mais malheureusement la porte d’entrée principale reste grande ouverte. Le fait que même ces mesures minimales aient pris si longtemps n’augure rien de bon pour les nouvelles réformes structurelles annoncées», constate le président du parti, Tom Van Grieken.

Le gouvernement fédéral est parvenu à un accord sur la manière de faire face à la crise de l’asile en Belgique. La secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor (CD&V), a tenu une conférence de presse avec le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) où ils ont annoncé les mesures du gouvernement. Il s’agit notamment d’un aménagement des règles sur le regroupement familial et de la création de capacités d’accueil supplémentaires. Nicole De Moor a également annoncé que 5.000 places supplémentaires seront créées. L’interdiction de placer les familles avec des enfants dans des centres de retour fermés sera inscrite dans la loi.

Selon le Vlaams Belang, les mesures de l’accord d’asile ne sont que «des sacs de sable contre le déluge» alors que de nouvelles brèches se fon t jour dans la digue. Le message général de ce qui est mis sur la table par le gouvernement est qu’aucune famille avec enfants ne sera renvoyée de force, jamais. Pour le Vlaams Belang, cela ne fera qu’accroître l’effet de pompe aspirante de l’immigration. Une fois de plus les enfants seront toujours plus utilisés pour obtenir un droit de séjour qui ouvre la porte aux avantages de notre sécurité sociale.

Ces mesures peuvent difficilement être qualifiées de structurelles et la réalité factuelle est que des places d’accueil supplémentaires vont être créées. Les règles modifiées sur le regroupement familial et la politique de retour ne sont absolument pas suffisantes pour le Vlaams Belang.

Certaines échappatoires auraient dû être fermées depuis longtemps mais l’accent reste mis sur le retour volontaire or il faut tenir compte du fait que dans la réalité personne ne veut retourner volontairement dans son pays d’origine, ou un nombre très limité de personnes.

  • Il faut rapatrier de gré ou de force les déboutés du droit d’asile (80% des dossiers) et les illégaux.
  • Il faut mettre des conditions drastiques à la possibilité du regroupement familial
  • Il faut des règles toute aussi drastiques en ce qui concerne l’octroi de notre nationalité
  • Il faut sanctionner économiquement et politiquement les pays d’origine qui se montrent réticent au rapatriement de leurs ressortissants déboutés du droit d’asile ou illégaux.

Bref, il faut mettre de l’ordre dans le chaos, il faut se montrer dur sur l’application des lois, il faut se montrer audacieux pour créer un cadre légal à une politique durablement restrictive en ce qui concerne toutes les formes d’immigration vers notre pays et d’une manière plus générale vers notre continent. Il n’est pas trop tard, mais il est temps!