Allocations prévues pour les Ukrainiens: infinançable!

31 Mar 2022 | Nouvelles

Le Vlaams Belang désapprouve que le gouvernement Vivaldi envisage de dépenser des milliards d’euros pour des allocations octroyées aux réfugiés ukrainiens sans aucune forme de discussion. Les coûts estimés sont de 665 millions d’euros jusqu’à la fin juillet. C’est tout simplement infinançable. Les personnes qui fuient les guerres ont besoin d’aide, personne ne discute cela, mais il n’y a pas besoin de verser de telles allocations. Cela peut être fait en fournissant le gîte et le couvert, comme c’est le cas chez nos voisins néerlandais.

En réponse aux questions du député Vermeersch du Vlaams Belang, la secrétaire d’État au budget Eva De Bleeker a évoqué la possibilité d’un afflux total de 259.000 réfugiés jusqu’à l’été. Parmi eux, 20 % auraient besoin d’un accueil. Le coût estimé de cet abri est de 49 millions d’euros jusqu’à fin juillet. Madame De Bleeker estime les coûts des allocations à 665 millions d’euros jusqu’à fin juillet. 

259.000 Ukrainiens coûtent 259 millions d’euros par mois, soit 3,1 milliards d’euros par an rien qu’en allocation, ce qui est infinançable.

Wouter Vermeersch

Député fédéral, Vlaams Belang

Si nous donnons à 200.000 réfugiés ukrainiens une moyenne de 1.000 euros par mois d’allocation, cela coûtera 200 millions d’euros par mois et donc 2,4 milliards d’euros par an. Les finances publiques ne peuvent tout simplement pas gérer cela. Nous ne pouvons pas ignorer que, en réalité, ces montants astronomiques devront être payés par tous les travailleurs de notre pays.

Si ces chiffres sont confirmés, comme le chiffre des 259.000 réfugiés attendus, alors l’évaluation à 2,4 milliards des allocations par an est très réaliste. Les réfugiés ukrainiens doivent bénéficier d’un abri sûr, ainsi que de l’assistance médicale et sociale nécessaire, mais des allocations supplémentaires sont inutiles. En toute chose il faut savoir rester réaliste et pour cela il ne faut pas écouter que son cœur, il faut aussi faire fonctionner son cerveau.