Action PS maffia: les socialistes attaquent le Vlaams Belang en justice!
Le 8 mai dernier, à l’occasion de la fête de l’Iris, le Vlaams Belang a mené une action devant le Parlement bruxellois, en marge de la cérémonie officielle. « Ministres, secrétaires d’État et parlementaires lèvent leur verre à la Région bruxelloise, alors qu’il n’y a absolument rien à célébrer », a déclaré Bob De Brabandere, chef de groupe du parti au Parlement bruxellois. « Depuis onze mois, le PS se comporte comme un parrain mafieux qui prend les Bruxellois en otage à coups de vétos, de menaces et d’exclusives, visant tout particulièrement les néerlandophones. Les conséquences dépassent la simple impasse politique : explosion de la dette, criminalité omniprésente et inefficacité administrative. Devons-nous trinquer à cela ? Non, merci ! »
Par un geste symbolique, le parti a fait rediriger le nom de domaine www.maffia.brussels vers le site officiel du PS.
Lors de cette action, un tract a été distribué aux invités, avec un lien vers www.maffia.brussels, renvoyant à la page régionale du PS. Avec cette opération, le Vlaams Belang entendait dénoncer ce qu’il considère comme une mainmise du PS sur la Région : « Le PS agit comme un parrain tout-puissant, imposant son diktat à toute la région », poursuit De Brabandere. « On essaye de faire croire que les partis néerlandophones posent problème, alors que si l’impasse politique dure depuis 333 jours, c’est uniquement à cause du mépris du PS envers la minorité néerlandophone protégée. »
Bruxelles n’est pas un territoire à exploiter pour le PS – stop aux pratiques mafieuses, respectez la démocratie !
Le Vlaams Belang a appelé la classe politique bruxelloise à faire de la fête de l’Iris une journée de réflexion, plutôt qu’une célébration d’une région devenue, selon lui, un exemple flagrant de clientélisme, de gaspillage et de mauvaise gouvernance. « Et il semble que le PS souhaite maintenir cette situation. Il joue un jeu dangereux avec les autres partis : qui cédera le premier ? Ce faisant, il prend toute la population bruxelloise en otage pour des raisons partisanes. C’est douloureux pour les Bruxellois, mais nous ne céderons pas. Cela enverrait un message désastreux, et aurait de lourdes conséquences pour les Bruxellois néerlandophones et tous ceux qui veulent du changement », affirme De Brabandere.
Son collègue Dominiek Lootens, membre du Parlement flamand et ancien parlementaire bruxellois pendant près de trente ans, a également pris part à l’action. « Ceux qui aiment réellement Bruxelles placent l’intérêt général au-dessus des petits jeux politiques, et respectent enfin l’esprit de la loi spéciale de 1989 sur Bruxelles », a-t-il ajouté. « Les Bruxellois néerlandophones ne deviendront jamais des citoyens de seconde zone – que cela plaise ou non au PS. »
En guise de réaction, le PS nous attaque en justice. Mais il n’y a que la vérité qui blesse.