A Bruxelles, l’égalité devant l’impôt n’existe pas
Les communes Bruxelloises connaissent un déficit budgétaire chronique depuis des années. Pour combler ce déficit, les majorités au pouvoir ont recours des taxes diverses: précompte immobilier en constante augmentation, taxe sur les bureaux, sur les ordinateurs, sur les serveuses de bar (comme à Schaerbeek), parcage payant, sur les immeubles inoccupés, amendes administratives, etc…, etc…, etc… Bref, l’imagination des bourgmestres est sans limite en la matière.
Par contre, il est une catégorie de Bruxellois qui est pratiquement exempte de toute contribution à l’impôt: les fonctionnaires européens. Pourtant, ils vivent ici. Ils tirent la chasse d’eau, ils circulent sur le réseau routier, ils sont protégés par la police et soignés dans nos hôpitaux, en un mot: ils utilisent toutes les infrastructures Bruxelloises. En réalité, ils perçoivent des salaires très élevés par rapport à ce que peut gagner un simple Bruxellois, mais ils ne payent pratiquement pas d’impôts chez nous.
Le Vlaams Belang est d’avis que le principe de l’égalité devant l’impôt doit être appliqué sans la moindre exception et que les communes bruxelloises doivent exiger que les fonctionnaires européens payent leurs impôts là où ils vivent et notamment dans les communes Bruxelloises. Et n’oublions pas que ces fonctionnaires pléthoriques, par leurs salaires mirobolants, ont fait grimper les loyers à Bruxelles à un niveau tel qu’il est pratiquement devenu impossible de se loger décemment à un prix normal dans la capitale pour un jeune couple, un pensionné isolé ou les travailleurs à revenus modestes. Voilà un vrai problème parfaitement ignoré par un gouvernement bruxellois complètement déconnecté de la réalité quotidienne des Bruxellois.
Patrick Sessler