Elargir la légitime défense aux biens!

25 Juin 2024 | Nouvelles

Le Vlaams Belang apprend avec satisfaction l’acquittement d’un bijoutier qui avait abattu un voleur à main armée en 2018, mais il est dommage que cet homme ait d’abord dû vivre pendant six ans dans l’incertitude quant à son sort judiciaire. Tant que le concept de légitime défense n’est pas étendu à la propriété privée, des citoyens honnêtes plongés dans un scénario comparable à celui vécu par bijoutier seront dans l’angoissante possibilité d’une condamnation alors qu’ils sont en réalité des victimes.

La Cour d’appel de Gand a acquitté il y a quelques jours un bijoutier d’Oostakker qui avait été condamné en première instance à dix mois de prison avec sursis et à 800 euros d’amende pour avoir abattu un voleur en 2018. Le criminel en question, armé d’une arme de poing et d’une Kalachnikov, et flanqué d’un complice, avait braqué la bijouterie de manière extrêmement violente. Le père du bijoutier avait été molesté. Les auteurs avaient pointé leurs armes sur les victimes et les avaient même menacées de mort. Craignant qu’ils ne reviennent, le commerçant avait tiré sur les criminels alors qu’ils s’enfuyaient.

Pour le Vlaams Belang, les commerçants confrontés à des criminels armés doivent pouvoir protéger leur entreprise. Le parti avait considéré que ce bijoutier d’Oostakker n’avait rien à faire devant un tribunal correctionnel. L’extension de la légitime défense à la propriété privée est une nécessité pour le Vlaams Belang qui a déjà présenté un projet de loi dans ce sens.

Notre projet de loi étend non seulement la légitime défense à la défense de la propriété privée, mais il inclut également l’idée qu’une victime confrontée à une situation extrêmement dangereuse est envahie par la peur, le désespoir, la rage aveugle et la panique. Dans ces circonstances, on ne peut s’attendre à une évaluation raisonnable de ce qui doit être considéré comme une défense proportionnelle à l’attaque. Cette disposition doit garantir que ces éléments soient pris en compte afin d’éviter que des condamnations injustifiées soient prononcées, comme celle subie par le bijoutier en première instance.