Les toxicomanes rendent Bruxelles invivable
Le Vlaams Belang souhaite que la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) se penche immédiatement sur le problème de la drogue dans les stations du métro bruxellois. «Le problème de la drogue est connu, mais personne ne prend ses responsabilités. Il est temps que la gravité de cette situation soit reconnue et que le gouvernement fédéral fasse enfin ce qu’il a promis l’été dernier, c’est-à-dire travailler à un plan d’action global pour mettre fin à l’insécurité dans les gares et dans les métros à Bruxelles», déclarent le chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, Dominiek Lootens-Stael, et le président de la Commission des affaires intérieures de la Chambre, Ortwin Depoortere.
Il n’y a jamais eu autant de toxicomanes dans les stations de métro bruxelloises, avec pour conséquences directes des actes de violence et des interventions des services d’urgence à répétition. Le journal De Standaard a mené une enquête dans presque toutes les stations de métro de Bruxelles et a montré, une fois de plus, que ces stations sont de véritables foyers de consommation de drogue la nuit. Le monde politique bruxellois ne veut pas reconnaître le problème, et encore moins le résoudre. L’opération de nettoyage menée en grande pompe avec tambours et trompettes l’été dernier pour la Gare du Midi, s’est révélé n’être qu’un coup de pub pour la ministre de l’Intérieur, sans plus.
Le Vlaams Belang demande instamment au gouvernement fédéral de s’intéresser enfin sérieusement au problème de la drogue à Bruxelles. Le fait est que le gouvernement bruxellois n’assume aucune de ses responsabilités, à l’instar du gouvernement fédéral d’ailleurs. Le Vlaams Belang demande donc au ministre Verlinden de doter immédiatement la police ferroviaire de davantage de moyens pour surveiller les stations de métro et de renforcer les mesures de sécurité. Le gouvernement bruxellois doit également prendre conscience de sa responsabilité et de dire clairement ce qu’il compte faire à court terme.
La STIB espère que le nouvel espace d’accueil des toxicomanes installé à Tour et en Taxis pourra réduire leur présence dans et autour des infrastructures du métro, ce qui laisse le Vlaams Belang dubitatif. Le nombre de toxicomanes ne cesse d’augmenter et les répartir en les déplaçant revient simplement à dissimuler l’ampleur de la réalité du problème. Il faut recruter des agents de sécurité supplémentaires et, si nécessaire, venir en aide aux toxicomanes en les forçant à se faire soigner.