La présidence belge de l’UE coûtera plus de 50 millions d’euros
La présidence belge de l’UE représente un coût de plus de 50 millions d’euros. Cela ressort clairement des chiffres que la députée Ellen Samyn (Vlaams Belang) a demandé à la ministre des Affaires étrangères et européennes Hadja Lahbib (MR). «C’est un montant très élevé qui pourrait être dépensé de manière beaucoup plus efficace. D’autant plus que très peu de choses seront accomplies pendant la présidence belge», déclare Ellen Samyn.
La Belgique assumera la présidence du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2024. Cela signifie que la Belgique préside les réunions à tous les niveaux du Conseil pendant cette période. Mais la présidence a également un coût d’au moins 49,25 millions d’euros. Cela comprend les coûts de renforcement des effectifs (8,55 millions d’euros pour le seul ministère des Affaires étrangères), l’organisation d’événements (4,98 millions d’euros) et 35,72 millions d’euros de frais de fonctionnement. Ce dernier poste concerne, entre autres, le site Internet, le logo et l’identité visuelle, du matériel de conférence, de l’ameublement des salles de présidence, etc. Au total, 105 collaborateurs supplémentaires seront recrutés pour la présidence. Avec les coûts que devront également supporter d’autres départements, le coût dépassera largement les 50 millions d’euros.
C’est une somme énorme, surtout compte tenu du budget rouge vif de la Belgique. Selon la Banque nationale, le gouvernement fédéral doit économiser 10 milliards d’euros rien que pour stabiliser le budget. Même la Commission européenne prévient que la Belgique possède l’un des pires budgets de la zone euro et qu’elle doit prendre des mesures urgentes. Mais ce gouvernement Vivaldi ne cesse de dépenser de l’argent pour sauver les apparences.
Le Vlaams Belang regrette également que, malgré l’importance des sommes prévues, le gouvernement n’ait pas l’ambition d’occuper sérieusement la présidence. Aucun travail ne sera fait à l’initiative de la Belgique pour mieux protéger nos frontières extérieures européennes ou réduire la bureaucratie européenne. La Belgique d’Alexander De Croo, c’est la fable du crapaud qui veut se faire aussi gros Que le bœuf de Jean de la Fontaine. Heureusement pour lui que le ridicule ne tue pas. Mais c’est un ridicule qui est un peu cher et dont nous payons tous la facture.