Violences du Nouvel An
Comme on pouvait s’y attendre, les choses ont une fois de plus dérapé lors du réveillon du Nouvel An à Bruxelles. Les «jeunes des quartiers» ont une fois de plus montré combien ils se moquent de nos lois en multipliant les actes de vandalisme, les incendies criminels et la violence gratuite. Pour Bob De Brabandere, sénateur du Vlaams Belang, «Les violences du réveillon du Nouvel An ne sont que le point culminant de l’absence de politique durant le reste de l’année».
A Bruxelles, les incendies criminels, le vandalisme et la violence ne sont pas seulement un phénomène propre à la veille du Nouvel An, c’est du vécu de tous les jours. Bob De Brabandere ne mâche pas ses mots: «Nous savions que les choses allaient devenir incontrôlables le soir du Nouvel An. Pourquoi? Parce que nous savons que les crapules responsables de ces débordements se promènent librement dans notre ville, souvent malgré de nombreuses condamnations passées pour des faits extrêmement graves. Tout le monde sait qu’ils se préparent chaque année à «fêter» l’an neuf à leur façon, en s’attaquant à la police, aux pompiers et aux ambulanciers, bref à tout ce qui à leurs yeux symbolise l’autorité et la structure de l’Etat. Ce déferlement de violence est en réalité un déferlement de haine raciste contre les autochtones, il faut enfin s’en rendre compte.
Dominiek Lootens-Stael, chef de groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois, partage cet avis: «Personne n’est vraiment surpris par le fait que des actes criminels soient commis le soir du Nouvel An. La seule chose qui est difficile à estimer est l’ampleur. Le fait que cela soit devenu si évident devrait considérablement nous inquiéter. Le fait est que tous les partis politiques ont laissé la situation pourrir depuis des décennies». Ce n’est que lorsque la situation à la Gare du Midi était devenue intenable que les autorités se sont soudainement réveillées d’un long sommeil. Le plus scandaleux dans cette affaire est que dans le reste de Bruxelles, l’insécurité a continué de croître.
Bob De Brabandere souligne qu’il n’y a qu’une seule solution pour contenir les violences du réveillon du Nouvel An: «A Anvers, des émeutiers connus ont été assignés à résidence pour une soirée, mais il s’agit d’un emplâtre sur une jambe de bois. Soulignons que de nombreux émeutiers du réveillon du Nouvel An à Bruxelles sont connus et répertoriés depuis longtemps pour d’autres faits. La seule solution est donc de mettre en œuvre une politique du tac au tac et faire en sorte que l’appareil judiciaire fonctionne de façon efficace et rapide, notamment par des tribunaux de comparution immédiate qui doivent être mis en place tous les jours de l’année et ainsi garantir la sécurité au quotidien. Pour rappel, la sécurité est un droit. Nos gouvernements fédéraux et régionaux successifs semblent l’avoir oublié depuis longtemps.