Faut-il avoir peur du Vlaams Belang ?
Il ne vous étonnera pas, chers amis, que ma réponse à cette question est évidemment non. Mais on pourrait allègrement mettre en doute mon impartialité sans que j’en prenne ombrage.A Science Po, à Gand, mes maîtres m’ont heureusement appris à analyser le fait politique de façon scientifique, autant que faire se peut. C’est donc de cette façon, la plus scientifiquement neutre, que je vous propose de répondre à cette question qui taraude nos médias subventionnés: «faut-il avoir peur du Vlaams Belang?».
Prenons d’abord la définition courante de la peur: «c’est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d’un danger. L’instinct de conservation provoqué par l’analyse du danger permet au sujet de fuir ou de combattre». Bien, la peur est donc consubstantielle à l’instinct de conservation qui permet aux individus et aux espèces de se perpétuer. Par un tour de passe-passe sémantique, nos médias, les vieux partis traditionnels, et les associations de gauche, essayent depuis sa création de dénoncer le Vlaams Belang comme étant le danger absolu, le fossoyeur de la démocratie et le vecteur de toutes les peurs, et le chantre du racisme et de l’homophobie, sans oublier bien entendu du scepticisme climatique. Le tour de passe-passe consiste à inverser les faits pour démontrer le contraire de la réalité.
Depuis toujours, le Vlaams Belang, et le Vlaams Blok avant lui, a joué les Cassandre*. Nous avons mis nos contemporains en garde contre les conséquences d’une immigration massive et incontrôlée qui allait mettre péril notre sécurité sociale, notre sécurité individuelle et collective et allait en quelques décennies menacer jusqu’à notre identité comme peuple. En effet, les petits politiciens à courte vue et à grands principes n’ont rien vu venir malgré nos avertissements, pourtant relayés par nos électeurs. Non, il ne faut pas avoir peur du messager, fût-il de mauvais augure. Ayons peur plutôt de ceux qui cachent la vérité, qui répètent sans cesse le mantra usé jusqu’à la corde d’une société multiculturelle harmonieuse et bon enfant. Ayons peur de ceux qui nous dorent la pilule, élection après élection, et qui nous disent que tout va bien, que c’est bien pire ailleurs et que nous devons nous habituer à une société écologique autoritaire et ouverte sur le vaste monde.
La réalité est que ce laxisme dominant tue. Le tueur qui a abattu froidement deux supporters suédois n’aurait jamais dû être présent sur notre sol, jamais. Il n’a pu commettre son abominable crime QUE parce que les politiciens des vieux partis, qui n’ont que les mots «démocratie» et «ouverture» à la bouche, ont préféré le laxisme à la fermeté et la facilité au courage politique. Comme Cassandre nous disons inlassablement les dangers que cela implique, preuves à l’appui et nos adversaires, tout aussi inlassablement, désignent le Vlaams Belang comme LE danger absolu pour la démocratie. Alors, selon vous, de qui faut-il donc vraiment avoir peur?
*Princesse légendaire de Troie. Elle est la fille du roi Priam et d’Hécube son épouse. Elle a reçu d’Apollon le don de prophétie mais elle n’est pas écoutée.
Bob De Brabandere
Sénateur et Président du Vlaams Belang bruxellois