Le cash doit être maintenu et protégé à long terme
Le Vlaams Belang souhaite mieux protéger le droit au paiement en espèces, qui est de plus en plus mis sous pression. Pour garantir notre indépendance, il est nécessaire que le cash reste suffisamment présent dans notre économie. Le Vlaams Belang a donc déposé une proposition de loi visant à consacrer le droit à l’argent liquide comme moyen de paiement valable et à augmenter le plafond des transactions en espèces de 3.000 à 5.000 euros.
Nous sommes encore très nombreux à attacher de l’importance à la possibilité de payer en espèces et ce pour diverses raisons. Le paiement en espèces offre de la confidentialité et constitue un moyen de paiement facile d’usage puisque son utilisation ne nécessite aucune compétence technique. L’argent liquide est peut-être un système démodé, mais il n’en reste pas moins que les pièces et billets physiques constituent toujours la première option de repli lorsque les transactions de paiement électronique sont perturbées. Remarquons qu’aujourd’hui le SPF Economie ne dispose d’aucune base légale pour sanctionner les commerçants qui refusent l’argent liquide. Ce problème est également abordé dans cette proposition de loi.
Dans le cadre de la réglementation actuelle, l’usage des billets et pièces en euros comme monnaie légale est limité par de nombreuses exceptions. Non seulement le paiement en espèces peut être refusé pour toutes sortes de raisons, comme le manque de monnaie, mais force est de constater que dans certains services gouvernementaux il n’est même plus possible de payer en espèces, comme c’est le cas dans les trains par exemple. Et cela peut engendrer des situations problématiques.
Par ailleurs, il faut nuancer l’argument selon lequel les paiements électroniques améliorent la sécurité. De nouvelles formes de criminalité sont apparues et les pirates informatiques parviennent à décrypter les comptes bancaires ou les applications bancaires. On observe que le montant qu’ils volent est généralement plusieurs fois supérieur à celui d’un vol physique. Les données personnelles peuvent aussi se retrouver accessibles lors d’un piratage, avec tous les risques associés. Le risque de se faire voler existe donc également dans le monde digital.
Le fait est que le gouvernement et les banques veulent exercer de plus en plus de contrôle sur les actions de la population. Par exemple, le parti Vooruit (socialistes flamands) a déclaré au Parlement fédéral qu’il souhaite évoluer vers une société sans numéraire pour lutter contre la fraude. Il est dommage que les socialistes considèrent l’ensemble de la population comme des criminels qui paient en espèces parce qu’ils auraient commis des fraudes. Les électeurs de Vooruit apprécieront!