La Vivaldi soutient les banques et méprise les épargnants
Un récent rapport de l’Autorité de la concurrence montre que les taux d’intérêt sur l’épargne proposés par les grandes banques restent bas en raison du manque de concurrence entre ces banques. Le Vlaams Belang souhaite que le gouvernement fédéral s’engage beaucoup plus en faveur des intérêts des petits épargnants. Les gens doivent obtenir ce à quoi ils ont droit. Nous appelons le gouvernement fédéral à tordre le bras des banques pour les forcer à augmenter enfin le taux d’intérêt minimum.
Ce n’est pas la première fois que le Vlaams Belang adresse cet appel en séance plénière de la Chambre au ministre Vincent Van Peteghem (CD&V). Les banques abusent de leur pouvoir pour maintenir les intérêts à un niveau scandaleusement bas, alors que les intérêts qu’elles reçoivent de la Banque centrale ou sur les prêts immobiliers ont fortement augmenté. En juin de cette année, le Vlaams Belang observait que le marché des comptes d’épargne dans ce pays, contrairement à d’autres pays européens, ne fonctionnait pas et que la concurrence était insuffisante. Il est clair qu’il existe une sorte d’accord tacite entre les grandes banques pour ne pas augmenter rapidement les taux d’intérêt.
Le Vlaams Belang ne peut accepter la forte domination de quelques banques. Le manque de concurrence nuit vraiment et durablement aux épargnants. L’Autorité de la concurrence a oublié de nommer une partie impliquée dans ces «arrangements» entre banques, à savoir le gouvernement fédéral qui reste atone et amorphe dans ce dossier pourtant crucial pour ceux qui comptent sur le revenus de leurs épargne pour arrondir leur fin de mois de pensionnés. Le fait est que les banques gagnent beaucoup d’argent sur le dos des petits épargnants et que le gouvernement Vivaldi soutient ces banques et méprise ainsi les épargnants.