Pas de régularisation. Rapatrier!
Selon Ecolo, il en coûterait plus d’un milliard d’euros pour rapatrier tous les immigrés illégaux en Belgique. Tom Van Grieken, le Président du Vlaams Belang, prend la balle au bond: «Les écologistes francophones plaident donc pour une régularisation à grande échelle alors que c’est un chiffre abracadabrant qui met essentiellement en lumière le caractère totalement insensé de la politique d’ouverture des frontières menée depuis des décennies. De toute façon, la facture de l’asile représente à elle seule plus d’un milliard d’euros, il faut en avoir conscience. Un nouveau cycle de régularisation coûterait non seulement une fortune, mais enverrait également un très mauvais signal en direction des «chercheurs d’or» en créant un nouvel effet d’aspiration».
Selon une étude de la VUB, il y a actuellement 127.000 clandestins en Belgique. Dans la presse francophone, le député Ecolo Simon Moutquin a déclaré qu’il estimait impossible de tous les rapatrier. Selon l’écologiste, cela coûterait plus d’un milliard d’euros. Monsieur Moutquin considère que les expulser entrainerait des situations kafkaïennes alors que selon lui il y a un grand besoin d’ouvriers. Il estime que ces clandestins sont impatients de se lancer sur le marché du travail et d’ainsi contribuer à la pérennité de notre sécurité sociale. Le député vert estime qu’il convient d’envisager une régularisation générale des immigrés illégaux. Il n’étonnera personne qu’il ait immédiatement reçu le soutien des socialistes francophones. Pour mémoire, de telles régularisations massives et irréfléchies ont déjà eu lieu en 2000 et 2009.
Le sieur Moutquin n’est pas un inconnu pour qui s’intéresse au lien qui peut parfois exister entre politique, bêtise chronique et trouble du comportement. En effet, plus tôt cette année, en proie à une crise hallucinatoire, il avait plaidé pour l’interdiction pure et simple du carnaval d’Alost en raison d’un racisme imaginaire.
Selon le Vlaams Belang, ce n’est pas le coût des rapatriements qui pose problème, mais celui de la politique actuelle d’asile et de migration. «La facture de l’asile représente à elle seule plus d’un milliard d’euros. Si nous incluons tous les coûts auxquels nous sommes confrontés en raison de décennies de mauvaise gestion de l’asile et de la migration, nous parlons même de plusieurs milliards», constate Tom Van Grieken.
Le bon sens nous fait penser qu’il vaut mieux dépenser un milliard une fois pour toute pour les rapatrier, ensuite fermer nos frontières et ensuite ne plus devoir dépenser un milliard par an ad vitam aeternam pour entretenir ces personnes qui sont plus qu’un poids mort pour notre société.
Enfin, le principe d’égalité devant la loi implique que toute personne qui entre illégalement dans le pays n’a pas le droit d’y rester. Point. On a parfois l’impression que seuls les autochtones sont priés ici de respecter la loi sous peine de lourdes sanctions.