Priorité: La lutte contre la mendicité des Roms à Bruxelles
La majorité des mendiants à Bruxelles sont des Roms de Roumanie. Cela ressort d’un rapport de la KU Leuven. Il y a plus de mendiants roms dans la capitale ces 15 dernières années, et ils sont aussi plus souvent sans abri. «La lutte contre la mendicité des Roms et plus particulièrement contre l’utilisation des enfants doit être une priorité. Les touristes sont choqués par l’agressivité des mendiants, mais aussi par l’impunité dont ils jouissent», déclare Dominiek Lootens-Stael, le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois.
L’année dernière, la Ville de Bruxelles a introduit une nouvelle réglementation sur la mendicité des enfants. Il était désormais interdit aux mendiants d’être accompagnés d’enfants ou de jeunes de moins de seize ans. Mais ces réglementations ont été suspendues par le ministre bruxellois Bernard Clerfayt (DéFI). «C’est Incompréhensible. Depuis, rien n’a été fait pour arrêter la mendicité intempestive dans la Région. Au contraire, on constate aujourd’hui à travers cette étude que les mendiants roms sont présents en plus grand nombre qu’il y a 15 ans», a déclaré Lootens-Stael.
Le problème de la mendicité intempestive, souvent organisée par des bandes structurées venues d’Europe de l’Est dans lesquelles les enfants sont très souvent maltraités, est immense. Le problème est particulièrement aigu dans le centre touristique de la ville. Le fait que la ville de Bruxelles ait essayé de faire quelque chose à ce sujet était une chose positive», poursuit Lootens-Stael. «Les gens sont complètement abasourdis par ce qu’ils voient: des hordes de Roms qui harcèlent systématiquement et agressivement les touristes, sans que la police ne fasse quoi que ce soit pour les arrêter. Ce qu’ils retiennent de notre capitale, c’est une impunité généralisée».
Soulignons que le point 4.1, du Plan Global de Sécurité et de Prévention de la Région prévoit une intensification de la lutte contre la mendicité organisée dans le cadre de la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains. Pour Dominiek Lootens-Stael, «On ne voit rien de cela, ni en termes de législation ni dans la pratique dans la rue». La mendicité rassemble aussi divers problèmes sociaux, comme la pauvreté, la toxicomanie, le manque de logement et une vie dans l’illégalité. Autant de problèmes auxquels Bruxelles doit encore faire face, même après trente ans de règne ininterrompu de la gauche.
Le Vlaams Belang demande depuis des années une approche dure et efficace de la mendicité intempestive à travers une interdiction régionale de la mendicité avec une attention spécifique pour la mendicité des enfants. Nous ne devons pas donner carte blanche aux organisations criminelles. Ce laxisme systématique conduit à la création de la prochaine génération de mendiants. Tout cela montre à nouveau l’ingouvernabilité et l’inefficacité de l’enchevêtrement kafkaïen de la politique bruxellois. Oublions les idéologies et les positionnements médiatiques pour essayer le bon sens. C’est la seule attitude positive susceptible d’objectiver une question comme celle-ci.