Les squatters n’ont que le droit de se taire!
Le Vlaams Belang n’acceptera aucune concession que la Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Nicole de Moor (CD&V), voudra faire aux organisations d’extrême gauche qui instrumentalisent actuellement les demandeurs d’asile pour imposer leur programme politique réel qui est l’ouverture totale et inconditionnelle de nos frontières. Le séjour illégal ne doit jamais être récompensé, ni lorsqu’il est organisé par l’extrême gauche, ni autrement. Le fait de squatter un immeuble, comme toutes les autres formes de crimes et délits, doit être sévèrement réprimé. Les squats doivent être évacués immédiatement, manu militari si nécessaire. Le dernier mot doit être à la loi et à la force publique en cas de rébellion.
Actuellement, les demandeurs d’asile passent tranquillement du squat à l’hôtel, de l’hôtel à la tente et de la tente au squat. Il faut briser ce cercle vicieux. Ce sont à nouveau septante demandeurs d’asile qui ont été expulsés d’un squat de l’avenue du Port à Bruxelles et depuis lors ils se sont incrustés un peu plus loin, dans les tout nouveaux futurs bureaux du Centre national de crise près de la gare du Nord. L’extrême gauche, qui orchestre ces effractions, appelle cela une «réquisition solidaire» d’immeubles. En réalité il s’agit d’un banal cambriolage avec effraction qui relève de la correctionnelle. Ni plus ni moins.
En fait, cette histoire est inimaginable. Les demandeurs d’asile qui viennent nous demander une faveur et dont on sait que la majorité n’y ont pas droit et qui sont donc de purs aventuriers, des chercheurs d’or, refusent l’offre d’hébergement d’urgence. Ils veulent plus, toujours plus, ils expriment maintenant des revendications politiques. Ils demandent un plan national de crise et une répartition obligatoire dans les communes. Voilà ce qui se passe quand l’autorité politique fait systématiquement preuve de faiblesse en reculant systématiquement sur tout.
Inutile de dire qu’à la Chambre, Madame De Moor n’a pas répondu à l’interpellation plus que légitime et justifiée de Barbara Pas, la cheffe de file du Vlaams Belang. Celle-ci déclara à cet égard: «Le fait que Madame De Moor n’a pas répondu à mes questions et qu’elle n’a pas voulu garantir qu’elle ne cédera pas aux organisations qui manipulent et instrumentalisent le problème de l’asile pour leur propre agenda politique, ne peut que susciter la plus grande méfiance pour ce qui va se passer à l’avenir. Il est également devenu clair à quel point la Secrétaire d’Etat est loin de la réalité lorsqu’elle stigmatise le Vlaams Belang parce qu’il considère qu’il n’y a pas trop peu de places d’accueil mais qu’il y a d’abord et avant tout trop de demandeurs d’asile!»
Tant que la politique d’asile ne changera pas radicalement dans un sens considérablement plus restrictif, nous continuerons à être confrontés à des immigrés illégaux qui se déplacent de squat en squat en attendant le Jackpot que notre protection sociale ne manquera pas de leur offrir à un moment donné. L’afflux de demandeurs d’asile doit être réduit drastiquement et ceux qui ont épuisé tous les recours légaux doivent quitter le pays immédiatement, volontairement ou par la force. Sans cela ce sera une histoire sans fin.