Stop Hôtel Belgique!
Le Vlaams Belang a manifesté devant l’hôtel Ibis de Ruisbroek (Sint-Pieters-Leeuw) où environ 170 demandeurs d’asile et immigrés clandestins sont logés suite à leur expulsion du squat de la rue des Palais à Schaerbeek.
Le Vlaams Belang a organisé une courte manifestation avec deux cents militants réunis à la hâte pour protester contre le logement de ces personnes dans un hôtel alors que tant de nos concitoyens vivent dans des conditions difficiles et ont des difficultés à payer leur chauffage. «La politique d’asile dans ce pays est en faillite et les événements récents en sont le meilleur exemple», constate le président Tom Van Grieken. Selon le Vlaams Belang, si la même politique laxiste actuelle est poursuivie, de tels événements vont se reproduire. Le Vlaams Belang exige donc sans hésiter la démission de la secrétaire d’Etat Nicole De Moor.
Rétroactes
Le mercredi 15 février, le squat de la rue des Palais à Schaerbeek, l’ancien bâtiment des impôts, où séjournaient un millier de demandeurs d’asile et d’immigrants clandestins a été évacué. L’évacuation a été chaotique à l’image de la politique migratoire du pays. Cent septante personnes ont été emmenées en bus à destination d’un «abri convenable», mais quelques heures plus tard, nous apprenions qu’ils étaient acheminés dans un hôtel en Flandre. La facture? C’est pour le contribuable, comme d’habitude.
Rappelons tout de même que la secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Nicole De Moor (CD&V), a proclamé à plusieurs reprises dans le passé qu’il ne pouvait en aucun cas être question d’hébergement dans des hôtels. Selon la Secrétaire d’Etat, celle-ci n’aurait pas été informée de cet hébergement luxueux et elle déclare qu’il s’agit d’une décision de la Région bruxelloise. Le fait est que, malgré toutes les promesses qu’aucun demandeur d’asile ou immigré clandestin ne serait hébergé dans des hôtels, c’est bel et bien ce qui s’est passé. Madame De Moor a complètement perdu le contrôle de la situation, c’est une réalité indiscutable.
Le député flamand Klaas Slootmans, du Vlaams Belang, lui-même originaire du Brabant flamand, a exprimé le mécontentement de la région flamande face à cette situation: «La Flandre paie un lourd tribut pour cette politique d’asile. La Flandre n’est pas un réceptacle pour toute la misère du globe et la Flandre n’est certainement pas le CPAS du monde».
Le Vlaams Belang veut envoyer un message clair à la fois au gouvernement fédéral et au gouvernement bruxellois avec l’action menée devant à l’hôtel Ibis. Le parti prône une politique migratoire fondamentalement différente: il doit y avoir des barrières physiques aux frontières extérieures européennes et les demandeurs d’asile doivent attendre leur procédure dans des centres à l’étranger. Le gouvernement doit travailler sur la mise en place d’une politique ferme et sérieuse de retour au pays pour les illégaux et les déboutés du droit d’asile. Tant que les propositions du Vlaams Belang ne sont pas appliquées, nous resterons l’hôtel et le CPAS du monde. Stop à l’hôtel Belgique.