La situation budgétaire est insoutenable
Un récent projet de rapport du Conseil central des entreprises, un organe consultatif des organisations syndicales et patronales, prédit que la situation budgétaire belge est insoutenable sans de nouvelles mesures. Le Vlaams Belang n’est pas surpris. Non seulement notre parti mais aussi de nombreuses autres institutions ont tiré la sonnette d’alarme. Tous les indicateurs à long terme virent au rouge vif. Avec le PS au volant, on peut craindre un dérapage fatal.
Pendant la crise sanitaire, la Belgique a été autorisée à suspendre l’application des règles budgétaires imposée par l’Europe à condition que la viabilité des finances publiques ne soit pas compromise. L’aspect «viabilité des finances publique» s’est entre-temps évanouit dans les catacombes du 16 rue de la Loi.
Le Bureau du plan, l’OCDE, le FMI, la Commission européenne et la Banque nationale supposent tous que le déficit budgétaire restera autour de 5 % du produit intérieur brut dans les années à venir. C’est beaucoup plus que ce qui avait été annoncé. On ne peut pas prétendre ici que la mauvaise situation budgétaire du pays n’est que le résultat de la crise sanitaire et/ou ukrainienne. D’autres pays européens sont confrontés à ces crises tout autant que nous, voire plus durement parfois, sans plonger dans le rouge comme c’est le cas ici.
L’élaboration du budget réalisée en octobre dernier pour 2023 et 2024 était le moment idéal pour procéder aux ajustements indispensables mais le gouvernement a laissé passer cette opportunité sans réagir. Heureusement, l’inflation va diminuer progressivement cette année. Mais sur le plan politique, à moins d’un an et demi des élections, les vieux partis politiques du système n’oseront pas prendre les mesures courageuses que la situation impose. Ce statu quo est une catastrophe pour notre économie et pour la survie de notre système social.
Un minimum d’effort était nécessaire pour assurer la crédibilité de la politique budgétaire du pays vis-à-vis de nos partenaires commerciaux et des investisseurs potentiels, ce ne sera donc pas le cas. La réalité est que c’est le PS qui est le patron de la monstrueuse coalition Vivaldi et que le PS compte sur la solidarité flamande pour maintenir ce Titanic budgétaire à flot le plus longtemps possible. Les dettes et les déficits régionaux, notamment en Wallonie et à Bruxelles, atteignent des niveaux vertigineux. Il n’y a qu’un seul diagnostic possible: la catastrophe budgétaire est due à un manque total de volonté politique pour redresser la situation du côté francophone et les partis du système en Flandre se laissent mener par le bout du nez par la gauche Wallonne. Il n’y a qu’un parti qui est décidé à mettre chacun devant ses responsabilités et à mettre de l’ordre dans la baraque, c’est le Vlaams Belang.