Mégaprocès des terroristes: une farce tragique!
Lors du procès des terroristes qui ont commis, ou aider à commettre, les attentats sanglants de 2016 à Zaventem et Maalbeek, des informations secrètes sur la surveillance des suspects terroristes ont été révélées. Les syndicats de police et le Vlaams Belang réagissent avec colère parce que ces indiscrétions menacent la sécurité des policiers. Ce procès commence à ressembler de plus en plus à une farce. Les terroristes réussissent ainsi à tourner en dérision notre Etat de droit, constate Ortwin Depoortere, député du Vlaams Belang
Fin décembre, il a été décidé par un juge bruxellois que les accusés ne pourront plus être fouillé nu tous les jours, à moins qu’une motivation précise ne soit avancée chaque fois. Les rapports que la police soumet donc quotidiennement ont été lus lors d’une audience du tribunal. Il s’agit d’analyses approfondies des risques et ce sont des informations qui doivent être traitées avec beaucoup de prudence parce que les terroristes du monde entier peuvent utiliser ces informations.
Par exemple, on a appris que l’inculpé pour terrorisme Mohamed Abrini avait proféré en arabe lors d’un transport de prisonniers qu’il voulait cacher un couteau. Salah Abdeslam quant à lui aurait prévu de se battre à l’audience. Les rapports indiquent quelles techniques la police utilise pour obtenir ces informations. Il est évident que communiquer ouvertement ces méthodes est extrêmement dangereux.
Ce spectacle lamentable, où notre appareil judiciaire se montre particulièrement faible et prêt à faire toutes les concessions imaginables à des gens qui ont commis des actes monstrueux à l’égard de victimes innocentes est extrêmement douloureux pour les victimes et leurs proches. Pendant toute une semaine, ils ont entendu une discussion sur les fouilles à nu au lieu de voir enfin commencer le procès qui doit leur permettre de tourner, autant que faire se peut, cette page tragique de leur existence. De nombreuses victimes ont pris un congé spécial pour assister au procès cette semaine et finalement ils n’assitent pas à un procès, mais aux petits jeux écœurants des terroristes et de leurs avocats.