Plus de 100 arrestations après les émeutes marocaines
Après les émeutes consécutives au match Belgique-Maroc, le Président du Vlaams Belang avait déclaré que nous avions un problème marocain. Le microcosme médiatico-politique s’était déchaîné en dénonçant un intolérable «amalgame».
Quelques jours plus tard la police a dû procéder à plus de 100 arrestations suite aux émeutes qui ont suivi le match de Coupe du monde entre le Maroc et l’Espagne. «Une fois de plus des émeutes et près de 150 arrestations, c’est le bilan d’une victoire marocaine historique. Est-il encore interdit de parler d’un problème marocain? Il faut oser nommer le vrai problème et arrêter de minimaliser les faits. Il y a un problème au sein de la population marocaine en Belgique, point final», a déclaré le député Ortwin Depoortere (Vlaams Belang). Après la qualification historique pour les quarts de finale de la Coupe du monde, les jeunes Marocains sont descendus dans les rues de tout le pays. Ils ont tiré des feux d’artifice sur les forces de l’ordre et empêché la circulation.
Vers huit heures du soir, l’atmosphère à Anvers et à Bruxelles s’est encore aggravée et des incendies ont été allumés en plusieurs endroits. A Borgerhout (Anvers), un poste de police a été attaqué. Pour disperser les émeutiers, la police a dû utiliser des canons à eau dans les deux villes. A Bruxelles, la police a procédé à 114 arrestations administratives pour trouble à l’ordre public et 5 arrestations judiciaires. A Anvers, une vingtaine d’arrestations administratives et deux judiciaires ont été effectuées.
Vraiment pas de problème marocain?
Est-il encore interdit de parler d’un problème marocain? Combien de dégâts faut-il faire avant que la gauche et la presse ne l’admettent enfin? Le Vlaams Belang dénonce la minimisation des émeutes. Il y a une cinquième colonne dans ce pays qui n’a aucun respect pour nos normes et nos valeurs et dont la loyauté va uniquement au Maroc. Le fait que ces émeutiers n’écoutent que leurs coreligionnaires et non les forces de l’ordre du pays qui les accueillent et dont ils ont le plus souvent la nationalité illustre précisément et dramatiquement le problème. Il arrive un moment où ils vont devoir choisir : la Maroc ou notre pays. La double allégeance forme un danger pour la sécurité générale, il est plus que temps qu’on s’en rende compte.