CPAS du monde entier
Le président du PS, Paul Magnette, a récemment décrit l’essence même du gouvernement Vivaldi: «Nous ne faisons rien qui va dans le sens de ce que veut la droite en Flandre, je l’admets».
Ils ont laissé le brûlot des pensions s’éteindre doucement, ils refusent toujours de moderniser le marché du travail et, selon l’OCDE, il n’y a nulle part ailleurs plus d’impôts qu’en Belgique. Malgré cela, ils parviennent encore à présenter le budget le plus catastrophique de toute l’Europe et à creuser le gouffre de la dette de dizaines de milliards supplémentaires. Rappelons ici que la facture de cette très mauvaise gestion est finalement payée par cette Flandre de droite tant détestée par les fossoyeurs de la Wallonie.
Ingéniosité stratégique?
Le capo di tutti capi socialiste se comporte en maître et seigneur de la politique belge, et surtout il n’oublie pas de passer à la caisse. Pourquoi s’en priverait-il? Vooruit a déménagé au siège du PS de sorte que le Président Magnette est désormais le proprio de Conner Rousseau. Alexander De Croo quant à lui reste l’otage du boss wallon au 16 rue de la Loi tant qu’il n’a pas encore trouvé de piste d’atterrissage très rémunératrice dans un gros machin international, comme c’est son ambition. Le plus flamboyant de la bande, l’inénarrable Bart De Wever, ne manque jamais une occasion de réaffirmer le cordon antidémocratique qui ostracise le Vlaams Belang pour ensuite aller faire le caniche aux portes du PS croyant y recevoir son susucre confédéral. L’ingéniosité stratégique de De Wever ne subjugue que modérément Paul Magnette et la réponse du PS est claire: pas de réforme de l’Etat en 2024.
On roule des mécaniques
Nous en avons plus qu’assez de la migration massive incontrôlée, de l’illégalité et de l’abus du droit d’asile. Celui qui apparaît peu ou prou comme un rempart contre cette immigration est assuré de remporter un véritable jackpot électoral. Maggie De Block (Open Vld) et Theo Francken (N-VA) l’ont prouvé dans les gouvernements précédents. Mais la réalité est plutôt décevante: des propos musclés, oui, des roulements de mécaniques, oui, des tweet provocateurs, oui, mais des actes, rien du tout! La réalité d’aujourd’hui, c’est toujours plus de migration de masse, plus d’abus d’asile et encore plus d’illégalité.
Le droit d’asile déraille complètement
La Belgique fait tout son possible pour ouvrir le plus largement possible ses frontières. C’est une véritable culture d’accueil qui s’y est désormais développé et qui est connue jusque dans les plus petits villages d’Afrique et d’Asie. Le résultat est que nous sommes envahis par des personnes qui veulent abuser du droit d’asile pour s’installer durablement chez nous et ainsi profiter des largesses de notre sécurité sociale. Plus de 80% de ces demandes d’asile se soldent par un refus motivé et par un ordre de quitter le territoire qui ne sera pas suivi des faits, en réalité ces abuseurs plongent alors dans l’illégalité. Une illégalité qui donne tout de même des droits, comme l’aide médicale par exemple, la scolarisation des enfants, etc… soit une facture colossale que nous payons tous.
Nous sommes devenus le CPAS du monde entier. Et notre peuple pendant ce temps-là? Il est frappé par une crise énergétique dévastatrice et doit payer des milliers d’euros supplémentaires pour des biens de première nécessité comme le gaz et l’électricité. Les enfants doivent se doucher à l’eau froide. Les personnes âgées éteignent le chauffage parce qu’elles ne peuvent plus se le permettre avec une pension de misère. Ils sont tout simplement abandonnés, souvent littéralement laissés pour compte par un gouvernement inique qui préfère depuis longtemps son lointain à son prochain. Pour les demandeurs d’asile, il y a de l’argent, pour nos gens, il n’y a plus rien du tout!
Le droit d’asile comme canal de migration
La migration de masse n’est pas un phénomène naturel contre lequel on ne peut rien, c’est bien le résultat de choix politiques délibérés. Le droit d’asile dans sa forme actuelle est le résultat d’un tel choix. Au cours des deux premières semaines d’octobre 2022, 1.962 demandeurs d’asile sont arrivés en Belgique. En Hongrie il y en avait exactement 1 (un). Comment cette différence s’explique-t-elle? En mettant le pied sur le sol belge, n’importe qui peut faire valoir des droits à toutes sortes d’avantages matériels dont on ne peut guère rêver dans son pays d’origine. Pour l’Afghan analphabète moyen, demander l’asile en Europe représente un véritable Win for life. Soins de santé gratuits. Education gratuite. Allocations multiples et divers sans la moindre contrepartie. Logement social gratuit et un statut d’intouchabilité intégrale puisqu’il suffit de crier au racisme dès qu’une contrariété se pointe à l’horizon.
Depuis 2015, les deux tiers de tous les demandeurs d’asile en Europe ont été déboutés. Il s’agit donc tout simplement de tricheurs, d’abuseurs du droit d’asile. Ils doivent repartir, mais bien sûr ils ne le font pas. Pourquoi le feraient-ils? Une fois ici, des avocats mis gratuitement à leur disposition feront prolonger les procédures à l’infini, des juges militants refuseront d’appliquer le droit au nom de principes moraux, et le plus souvent idéologiques, qui n’ont pas leur place dans les prétoires, et des politiciens de gauche, souvent plus bêtes que méchants, s’agiteront sur la scène médiatique en faveur de ces escrocs. Résultat: Ils disparaissent dans l’illégalité, travaillent dans l’économie clandestine et criminelle et attendent la quasi-inévitable régularisation.
Le modèle commercial du trafic des êtres humains est basé sur la naïveté des pouvoirs publics influencés par les «faiseurs d’opinion» à l’égard des demandeurs d’asile, et sur l’inefficacité de l’application de la loi et de l’ordre dans ce pays, sans oublier l’obsession de la gauche pour encourager la migration de masse, s’imaginant sans doute qu’à terme ces nouveaux arrivés constitueront un électorat qu’ils pourront s’adjuger.
Cela mine notre sécurité sociale, notre mode de vie et provoque toutes sortes d’effets pervers. Par exemple, nous constatons une forte augmentation des mineurs non accompagnés et des familles avec des enfants (de préférence en bas âge). Ce n’est évidemment pas par hasard. C’est parce que les mineurs bénéficient d’encore plus de protection et rendent notre Etat encore plus impuissant à lutter contre les abus du droit d’asile, même si la tromperie est manifeste. Le droit d’asile a été complètement et délibérément perverti en un canal de migration massive.
Une autre politique d’asile est possible
Il faut rappeler ici deux fondements qui caractérisent, entre autres, notre société occidentale avancée. Oui, le véritable asile est un devoir humanitaire que personne ne peut remettre en question et, par ailleurs, la sécurité sociale est un acquit essentiel de notre société que nous n’avons pas le droit de galvauder et de mettre en danger. Cependant, l’ouverture des frontières et l’ouverture de la sécurité sociale au-delà de la solidarité nationale ne peuvent pas être combinées. Cela conduit inévitablement à la faillite financière et à l’effondrement de notre société.
Nous devons donc faire des choix politiques différents, tant au niveau national qu’au niveau européen. Nous devons protéger notre sécurité sociale contre les chercheurs d’or étrangers, comme c’est déjà le cas au Danemark. Le droit d’asile doit, par définition, être dispensé dans la région du monde des intéressés et non chez nous. Les pays européens doivent jouer un rôle de soutien à travers les Nations Unies, nous sommes bien d’accord, mais nous devons fermer hermétiquement les frontières extérieures de l’Europe. La charge financière en étant partagée dans le cadre de la solidarité européenne. Nous devons traquer activement les clandestins et les renvoyer efficacement, sans pitié et sans exception. C’est le seul moyen de briser le modèle commercial hautement lucratif du trafic d’êtres humains.
L’Union européenne et les Etats membres doivent faire dépendre l’aide économique et la coopération au développement des pays d’origine des illégaux et des déboutés du droit d’asile de la reprise de leurs ressortissants expulsés. Si d’autres pays européens veulent néanmoins poursuivre leur politique d’ouverture de leurs frontières et continuer à tolérer l’abus du droit d’asile, nous devons à nouveau contrôler nos frontières avec ces pays laxistes. Avec l’Union européenne si possible, sans elle si nécessaire.