Il y a une solution à la crise de l’asile
Le Vlaams Belang affirme que la crise de l’asile est parfaitement gérable, comme le confirme d’ailleurs l’ancien commissaire général aux réfugiés Marc Bossuyt. Selon Monsieur Bossuyt, la crise n’est pas une fatalité qui nous submerge. Nous devons ce déferlement à une sécurité sociale beaucoup trop généreuse et ouverte, à des réglementations beaucoup trop clémentes, à des partis de gauche qui importent du bétail électoral et à des politiciens ignorants les réalités du monde en général et de la vie de nos compatriotes en particulier.
Dans l’émission De Afspraak de la VRT, Monsieur Bossuyt a souligné qu’un montant record de 680 millions d’euros était budgétisé pour l’asile et la migration; que le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides compte plus de cinq cents employés; qu’il y a plus de 31.000 places d’accueil disponibles et que ce pays compte 62 juges spécialisés dans les questions liées à l’immigration. Malgré ces chiffres effarants, malgré cette masse de ressources mise en œuvre, l’arriéré des procédures d’asile continue de croître. Lorsqu’il a quitté le secrétariat d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA) enregistrait un arriéré de 5.304 dossiers, avec Maggie De Block (Open Vld) il y en avait déjà 12.129 et avec Sammy Mahdi (CD&V) 17.312. Pour un constat d’échec, c’est un fameux constat d’échec!
Pourtant, la crise de l’asile est gérable. Les demandeurs d’asile qui ont épuisé toutes les voies de recours doivent être rapatriés de gré ou de force, sans aucune tergiversation.
Selon Monsieur Bossuyt, les personnes dont les demandes d’asile ont été refusées continuent de peser trop lourd et trop longtemps sur le système. Ils ne doivent en effet pas rester plus longtemps que nécessaire, mais c’est l’inefficacité généralisée dans ce domaine. Les demandeurs d’asile qui ont épuisé leurs recours légaux restent ici pendant des mois ou des années avant de repartir, et le plus souvent d’ailleurs ils ne repartent pas du tout. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons maintenant environ 200.000 immigrants illégaux dans ce pays.
Pour y remédier, l’ancien commissaire général a rédigé un rapport détaillé dans lequel il parle de rapatriement forcé. Evidemment, rien de tout cela n’était inclus dans l’accord de coalition de la Vivaldi. Enfin, il faut dire les choses comme elles sont, comme le confirme l’ancien Premier ministre Yves Leterme (CD&V), la politique d’asile forme une ligne de fracture communautaire… Comme tout le reste dans ce pays. Mieux vaut le savoir.