La nationalité belge s’obtient trop facilement

On compte environ 39.500 « nouveaux Belges » en 2021. Avec ce chiffre, notre pays est revenu au niveau de 2019, année pré-crise sanitaire, où il était de 40.588. C’est le nombre le plus élevé depuis 2000-2002, époque du vote de la funeste loi qui a définitivement galvaudé notre nationalité en facilitant drastiquement les conditions de naturalisation. Des ressortissants étrangers ont obtenu en masse la nationalité belge sans conditions sérieuses.

Le nombre d’étrangers devenus Belges repart à la hausse. Cela ressort clairement des chiffres que Myria (Centre fédéral Migration) a rendus publics à cet égard. Au total, 39.448 étrangers ont acquis la nationalité belge l’année dernière. Dans plus des trois quarts des cas cela concernait des ressortissants de pays non-membres de l’UE. Les Marocains représentent 9% de toutes les «naissances belges» l’année dernière, ce qui en fait le groupe le plus important.

Il est également frappant de constater que le nombre de Syriens ayant acquis la nationalité belge a plus que doublé en un an, passant de 1.431 à 3.287. Avec cette dynamique, ce pays d’Asie occidentale est sur le point de supplanter le Maroc comme principal pays d’origine, ce qui est sans aucun doute le résultat de l’immigration massive de demandeurs d’asile ces dernières années. Cela s’applique également aux Irakiens, qui, avec une augmentation de 888 à 1.817 l’année dernière, représentaient environ 5% du nombre de «nouveaux Belges». L’Afghanistan (1.412, soit 4 %) et le Congo (1.223, soit 3 %) complètent le top 5 des pays d’origine non européens.

Pour acquérir la nationalité, les conditions d’autonomie économique sont encore trop laxistes et les conditions d’intégration trop floues. Notre position est que les gens ne peuvent acquérir notre carte d’identité que s’ils résident ici légalement et sans interruption depuis au moins dix ans, qu’ils font une déclaration de loyauté, qu’ils apportent une contribution active à notre société et qu’ils réussissent un test de citoyenneté qui démontre, entre autres choses, la connaissance de la langue de la Région d’accueil dans le pays. La citoyenneté est quelque chose qui doit se mériter, il est presque incroyable qu’il soit nécessaire de rappeler une chose aussi évidente.