Le PS veut-il faire de Bruxelles la capitale européenne de la drogue?
«Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, souhaite la légalisation du cannabis et espère que des coffee shops ouvriront bientôt dans la capitale. Sur quelle planète habite-t-il réellement?», se demande Dominiek Lootens, le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Après avoir plaidé la semaine dernière pour la décriminalisation complète de l’usage et de la possession du cannabis, le bourgmestre Close s’épanche dans la presse étrangère sur le sujet. Ainsi, a-t-il expliqué en long et en large sa position sur le média néerlandais NRC. Ce qui m’inquiète là-dedans remarque Dominiek Lootens, c’est qu’il considère la consommation de cannabis comme la chose la plus naturelle au monde. Il dit même ne connaître personne qui n’en a jamais consommé et compare un joint à un verre de whisky le samedi soir. Cela en dit long sur la bulle dans laquelle vivent certains politiciens.
Il doit y avoir un débat sur la consommation et le trafic de drogue, estime Dominiek Lootens. La consommation problématique de drogues, et certainement la violence des gangs de la drogue, a fortement augmenté dans la capitale ces dernières années. En plus de la répression, la prévention et l’assistance doivent recevoir plus d’attention, mais cela ne peut en aucun cas s’accompagner d’une politique laxiste de tolérance.
Philippe Close voit le Québec et les Pays-Bas comme des exemples alors que dans ces pays la politique de tolérance ne fait qu’accroître l’usage de ces stupéfiants et entraîne toujours plus de violence. Aux Pays-Bas, la mafia de la drogue vient de se renforcer dans le trafic de cocaïne en se basant sur l’assise financière que lui assure le trafic de cannabis. De plus, de nombreux cafés sont désormais aux mains de ces criminels. Voilà le dangereux chemin que le bourgmestre Close veut emprunter.
«Le PS de Bruxelles veut faire du cannabis et des coffee shops un thème électoral. Philippe Close veut initier une politique de tolérance avant l’échéance électorale de 2024. Ensuite, il veut assouplir la loi elle-même. Bruxelles sera alors la capitale européenne incontestée de la drogue en plus d’être déjà la plaque tournante du terrorisme islamique sur le continent. D’ailleurs chacun sait que les deux sont liés», conclut Dominiek Lootens.