La Belgique francophone met peu d’étrangers au travail
Grâce au fameux article 60 de la loi sur les CPAS, ceux-ci peuvent agir en tant qu’employeurs pour des personnes qui bénéficient d’un revenu d’intégration sociale ou d’un revenu de remplacement pour les faire travailler dans des entreprises ou des institutions. «Cela pourrait être l’une des bonnes mesures visant à mettre au travail le grand groupe d’étrangers allocataires sociaux. Force est de constater que les francophones n’embrayent pas sur cette possibilité et préfèrent laisser la situation dans son état végétatif. Les chiffres sont sans appel: pas moins de 67 % de tous les fonds que le gouvernement fédéral transfère aux CPAS pour payer ces «articles 60» sont dévolus à la Belgique francophone», déclare la députée du Vlaams Belang Ellen Samyn.
L’objectif de l’article 60 est de donner aux profils d’emploi les plus faibles la possibilité d’acquérir une expérience d’un ou deux ans au maximum afin qu’ils puissent s’intégrer dans le marché du travail. «Le gouvernement fédéral intervient à hauteur de 400 et 700 euros du salaire mensuel afin que les employeurs bénéficient ainsi d’une forte remise salariale», souligne Ellen Samyn, qui a demandé les chiffres à ce sujet à la ministre de la Lutte contre la pauvreté Karine Lalieux (PS). En retour, ces employeurs doivent former, encadrer puis embaucher définitivement les «articles 60».
Les chiffres montrent donc de façon indiscutable que la migration de travail ne fonctionne pas et qu’elle n’est donc pas nécessaire du tout.
Sur les plus de 23.000 personnes qui avaient un emploi dans ce système en 2021, 55% sont Belges et pas moins de 39% viennent de l’extérieur de l’Europe. Sur le coût annuel d’environ 208 millions d’euros, environ 100 millions d’euros vont aux personnes sans nationalité belge.
L’investissement n’est donc pas rentable. Il s’avère que c’est surtout la Flandre qui s’est engagée à faire travailler ces étrangers à travers ce système. Les politiciens wallons de gauche, qui sont si favorables à la migration, prouvent ainsi que ces migrants n’apportent rien sur le plan économique, que du contraire.