La police maritime combat le trafic de drogue
Selon un article du quotidien Nieuwsblad, la police maritime devra effectuer moins de patrouilles en raison des économies à réaliser par la police fédérale. «Si les patrouilles ne peuvent plus avoir lieu dans le port d’Anvers que pendant les heures de bureau, le trafic de drogue aura toute latitude pour se développer encore plus qu’avant», a déclaré le président de la Commission des affaires intérieures et député fédéral Ortwin Depoortere (Vlaams Belang).
La police maritime menace de devenir la prochaine victime des coupes sombres dans le budget de la police fédérale. Les heures supplémentaires doivent être réduites au strict minimum et les quarts de week-end seront également supprimés. En conséquence, moins de patrouilles seront effectuées et d’importantes actions spéciales dans la lutte contre le trafic de drogue seront compromises. Les syndicats de police sont, à juste titre, mécontents de ces coupes et parlent même de la faillite de la police fédérale.
Les faits le prouvent, ces économies absurdes démontrent une fois de plus que la sécurité n’est pas une priorité pour ce gouvernement fédéral.
On reste sans voix, à l’instar des syndicats, à l’idée que les patrouilles ne seront autorisées dans le port d’Anvers que pendant les heures de bureau. Ces patrouilles sont essentielles à la fois comme moyen de dissuasion et de prévention et il tombe sous le sens qu’elles doivent aussi être menées la nuit et le week-end pour harceler 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 les trafiquants de drogue. Nous sombrons dans le ridicule absolu et ceux qui s’enrichissent sur le dos des drogués doivent en rire aux larmes.
Le rapport annuel de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a été publié très récemment et celui-ci montre que le port d’Anvers joue un rôle central sur le marché européen de la drogue. La police judiciaire fédérale et les plus hauts procureurs ont déjà tiré la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique en matière de lutte contre le crime organisé. «Il est de plus en plus clair que la lutte contre le trafic de drogue et la sécurité générale ne sont pas du tout une priorité pour le gouvernement Vivaldi. Il y a un besoin urgent d’un changement de paradigme qui indiquerait au gouvernement de se recentrer sur sa tâche principale, qui est d’assurer la sécurité des citoyens», conclut Ortwin Depoortere.