Le gouvernement bruxellois a perdu toute crédibilité
«Au cours des deux dernières années de cette législature, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale veut se concentrer sur ses soi-disant objectifs climatiques et nous raconte une histoire totalement incroyable. Rudi Vervoort et le PS ont perdu le contrôle. Vervoort est traqué par les islamistes de son propre parti et coincé entre son partenaire gouvernemental Ecolo et l’opposition du PTB. A part augmenter la montagne des dettes, ce gouvernement ne pourra plus rien gérer», c’est le verdict sévère prononcé par Dominiek Lootens, le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois après une conférence de presse du gouvernement bruxellois.
Après moult bras de fer et querelles au sein de son gouvernement, Rudi Vervoort a jugé nécessaire de remettre un peu d’ordre dans ce nid de serpents. Le gouvernement bruxellois confirme officiellement qu’il adaptera ses objectifs climatiques aux exigences que la Commission européenne a fixé pour la Belgique l’an dernier. Au lieu des 40% convenus dans la déclaration politique, il souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre de pas moins de 47% d’ici 2030.
Pour atteindre ces objectifs rigoureux, le gouvernement devra désormais proposer un plan réaliste. Malheureusement, nous n’avons pas encore vu grand-chose qui va dans ce sens-là. Le gouvernement bruxellois veut accélérer la sortie des énergies fossiles et ainsi ne plus autoriser de chauffage de ce type dans les logements neufs ou profondément rénovés à partir de 2025. Cependant personne ne peut dire quelle alternative abordable et efficace pourrait le remplacer. Nous sommes dans une crise énergétique majeure et nous sommes au bord d’une crise économique qui affectera durement la classe moyenne bruxelloise déjà très vulnérable et le fait que le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ne finance pas ses plans ne peut qu’apporter un surplus d’inquiétude.
Selon le Vlaams Belang, une autre menace pèse sur la Région: la montagne des dettes qui ne cesse de s’agrandir et ce de plus en plus rapidement.
Même un grand projet d’infrastructure comme la ligne 3 du métro est mis sur les rails sans que le financement soit en place. Il s’agit d’une évolution dans les mœurs politiques bruxelloises qui est très inquiétante pour tout responsable soucieux d’orthodoxie budgétaire. Le fait est avéré aujourd’hui que ce gouvernement a définitivement perdu toute crédibilité.
De plus, l’interdiction du foulard pour les fonctionnaires et l’interdiction de l’abattage sans étourdissement sont toujours sur la table. Le fait est que l’influence de l’islamisme pèse comme une épée de Damoclès sur ce gouvernement et cela mine l’ensemble de la société bruxelloise.