La «loi pandémie» est une atteinte à la démocratie
Le Vlaams Belang ne se réjouit pas que le gouvernement bruxellois ait approuvé une ordonnance de la Commission Santé qui, comme pour la «loi pandémie» fédérale, peut limiter les droits fondamentaux des Bruxellois sans aucun contrôle parlementaire. «Ils peuvent même imposer un couvre-feu. La variante bruxelloise de la loi sur la pandémie va également beaucoup trop loin et marginalise le Parlement», déclare le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois Dominiek Lootens.
Comme c’est le cas pour le gouvernement Vivaldi et sa loi fédérale sur la pandémie, la version bruxelloise est d’une acception beaucoup trop large. Cette ordonnance permet également au gouvernement bruxellois d’imposer arbitrairement des restrictions à la liberté de nos concitoyens. Ils peuvent imposer des mesures d’intimidation telles que des couvre-feux ou une interdiction de rassemblement, sans qu’aucun débat parlementaire ne permette d’en discuter la pertinence.
Nous nous opposons à toute «loi pandémie» qui permet au pouvoir d’instrumentaliser une crise sanitaire à des fins liberticides.
En déclarant une urgence alors qu’elle n’existe même pas, le gouvernement veut simplement restreindre les droits fondamentaux. Tout cela n’a plus rien à voir avec la santé publique, mais tout à voir avec un coup d’État pour mettre le Parlement sur la touche.
Avec son ordonnance liberticide, le gouvernement bruxellois piétine aussi la répartition des compétences. A Bruxelles, le gouvernement ignore son propre parlement et il ne tient pas compte de l’obligation de consulter ou d’informer la Communauté flamande ou française si, par exemple, on veut imposer des restrictions dans les secteurs de l’éducation et de la culture. On est vraiment bien servi avec de tels «démocrates»!