Avec la Vivaldi, la fin de l’inflation n’est pas pour demain
À 8,31 %, l’inflation belge est à son plus haut niveau depuis mars 1983. L’inflation sous-jacente, le chiffre obtenu sans tenir compte des produits frais et qui concerne donc notamment l’énergie, est de 3,75 %. Ce qui montre que toutes les facettes de la vie sont devenues sensiblement plus chères. Malheureusement, la fin n’est pas encore en vue. Le Vlaams Belang a donc lancé cette semaine une campagne contre la vie chère et particulièrement les prix élevés des carburants.
Le gouvernement fédéral ne parvient pas à faire les choix politiques nécessaires sur des dossiers sensibles comme le niveau exorbitant des impôts dans ce pays, le dossier des retraites et le niveau d’activité très faible sur le marché du travail, en particulier en Wallonie. Ajoutons à cela que le PS, qui et le Parti majoritaire au sein du gouvernement Vivaldi, entend bien que les robinets financiers de la Flandre restent ouverts pour financer la gabegie wallonne.
Il est urgent de juguler l’inflation et de prendre les mesures nécessaires parce que celle-ci crée de l’incertitude et elle nuit gravement à la stabilité économique générale. Alors que déjà la moitié de la population n’arrive plus à atteindre la fin du mois avec le budget familial, le gouvernement ne parvient toujours pas à prendre des mesures efficaces. Nous devons encore attendre des mois pour la prime de chauffage et l’effet de la réduction des droits d’accise à la pompe est depuis longtemps révolu.
Nous ne cessons de répéter que le gaz, l’électricité et le carburant ne sont pas des produits de luxe et ne doivent pas être taxés en tant que tels. La TVA sur ces produits devrait donc être de 6 %. Pour rendre le plein de carburant abordable, nous exigeons un prix plafond du carburant à 1,60 euro le litre. Il est temps que ce gouvernement entende les cris de désespoir de la population et qu’il agisse avec pour seul souci le bien-être de nos concitoyens.