Bagarre dans un centre d’asile: cela étonne qui?
Le Vlaams Belang n’est pas du tout surpris des émeutes survenues ces jours-ci dans un centre pour demandeurs d’asile à Langemark-Poelkapelle. C’est loin d’être un cas isolé. Chaque fois que de tels incidents se produisent dans les centres d’asile, nous entendons la ritournelle bien connue du genre: «de tels agissements ne resteront pas impunis», mais en réalité rien ne se passe. Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Sammy Mahdi (CD&V) doit enfin tenir parole et transformer ses propos parfois musclés par des actes et des résultats.
Plus de 30 policiers ont été nécessaires pour mettre fin à cette bagarre générale qui impliquait principalement des Afghans et des Palestiniens. «Ces incidents violents sont monnaie courante dans les centres d’asile. Les chiffres que j’ai précédemment demandés à Monsieur Mahdi ont montré qu’en 2017, il y avait 554 faits du même genre, en 2018 on dénombrait 613 cas, en 2019 on grimpait à 798 cas et en 2020, jusqu’au mois de mai seulement, 441 cas. Cela va clairement crescendo. Dans le centre en question, à Langemark-Poelkapelle, il y a eu 13 incidents violents en 2020», explique Dries Van Langenhove, député fédéral du Vlaams Belang
Il est évident que les peines infligées aux délinquants violents dans les centres sont beaucoup trop légères. Apparemment, la raison de la violence était la jalousie en raison du statut spécial dont jouissent actuellement les Ukrainiens, mais quelle que soit la cause absurde de ces émeutes, quiconque se comporte mal et abuse ainsi de notre hospitalité doit perdre son droit à l’accueil, c’est le point de vue du Vlaams Belang. Ces personnes doivent être immédiatement expulsées sans la moindre pitié.
Il est à craindre qu’ils n’en restent pas à des bagarres et des émeutes au vu de ce que s’est passé dans un centre pour réfugiés à Düsseldorf où une jeune Ukrainienne a été violée par un Irakien et un Nigérien. «Le Secrétaire d’Etat Mahdi plaide aujourd’hui pour la tolérance zéro, mais qu’attend-il pour proposer des mesures concrètes beaucoup plus sévères? S’il le fait vraiment, s’il joint l’acte à la parole, il pourra compter sur notre soutien depuis l’opposition», annonce Dries Van Langenhove.