La violence contre la police a considérablement augmenté en 2021

De 2018 à 2021, 4.506 cas de violences contre des policiers ont été portés à la connaissance des parquets et enregistrés comme tels. Ces chiffres ont été mis en lumière suite à une question posée par la députée du vlaams Belang Marijke Dillen au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld). Malgré la crise sanitaire et les confinements successifs, nous pouvons clairement observer une augmentation du nombre de cas enregistrés avec un pic en 2021 de pas moins de 2.300 déclarations.

En 2020, 1.351 dossiers de violences contre des policiers sont entrés au parquet. En 2021, on en dénombre 2.294. Le fait que le parquet utilise mieux et plus souvent le code de contexte « violence contre un membre des forces de police » peut en partie expliquer l’augmentation observée, mais la tendance négative ne peut en aucun cas être ignorée. Par ailleurs, seuls 1.201 des 4.506 dossiers (26,65 %) qui sont enregistrés au parquet entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2021, ont atteint le stade de la citation devant le tribunal correctionnel.

Les dossiers de violences contre la police se soldent trop souvent avec une peine alternative. On parle par exemple d’un règlement à l’amiable, d’une médiation ou d’une probation. Dans ce dernier cas, il y a suspension de la peine ou sursis à l’exécution de la peine et le contrevenant en question peut s’en sortir en se conformant à des conditions pendant une période probatoire. Les peines alternatives représentent environ 24% des actes posés par les parquets dans les affaires qui se sont présentées au cours des quatre dernières années.

Pour le Vlaams Belang la violence contre les policiers est inacceptable et doit être sévèrement punie. Trop souvent, ces affaires sont classées sans suite. Toutes les peines prononcées doivent être effectivement exécutées, c’est la condition d’une politique répressive réellement dissuasive.