Tom Van Grieken noue des contacts avec le Premier ministre polonais et Viktor Orbán

Le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a effectué une visite de travail en Pologne où il a rejoint le «Sommet de Varsovie» qui est une réunion organisée par les dirigeants nationalistes et conservateurs de toute l’Europe. Outre le parti gouvernemental polonais PiS de Jarosław Kaczyński et le Premier ministre Mateusz Morawiecki, Tom Van Grieken y a noué des contacts avec le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. «Evidemment, ce n’est pas la première fois que nous sommes en contact. Nous sommes déjà ensemble dans le même groupe politique au Conseil de l’Europe (CE/DA), mais il est important que nous élargissions et approfondissions ces partenariats qui sont particulièrement fructueux en matière de souveraineté et de lutte contre l’immigration clandestine. Nous partageons tous les mêmes intérêts», souligne Tom Van Grieken.

En Pologne, des représentants du Vlaams Belang ont signé une déclaration commune avec de nombreux autres partis européens partageant les mêmes idées, comme celui de Viktor Orbán. Au cœur de la déclaration se trouve la conviction que l’Union européenne est composée d’Etats-nations libres et égaux, liés par de nombreux domaines de coopération.

Dans la déclaration, nous indiquons également clairement notre opposition à l’application arbitraire du droit de l’Union européenne qui vise souvent à annuler les décisions des Etats-nations lorsque celles-ci, par exemple, veulent légitimement lutter contre l’immigration de masse ou illégale. Les institutions européennes devraient être complémentaires de l’Etat-nation et non prédominantes. Nous nous opposons également à des initiatives telles que celle de la Commission européenne visant à imposer un « langage inclusif », qui revient principalement à interdire des mots comme «Noël», par exemple.

Les participants, dont le PiS de Pologne, le Fidesz de Hongrie, le Rassemblement national de France, le FPÖ autrichien, le parti finlandais, le Parti populaire conservateur d’Estonie, etc… sont autant de voix communes sur des questions telles que la souveraineté des Etats membres et l’immigration.

«Contrairement à des libéraux de gauche comme Guy Verhofstadt, je pense que la diversité entre les Etats membres est une richesse. L’Europe doit rester l’Europe. Verhofstadt et compagnie veulent échanger les identités particulières des nations européennes et la souveraineté des Etats membres contre un super-Etat européen. Avec ce Sommet, nous avons vu une fois de plus que de nombreux partis identitaires et conservateurs veulent unir leurs forces. Par respect pour ce qui nous unit et par amour pour l’Europe, nous embrassons les différences qui existent entre nous», conclut Tom Van Grieken.