Politique du gouvernement bruxellois: l’amateurisme d’une équipe divisée
Le Vlaams Belang reste sur sa faim après lecture de la déclaration de politique générale du gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale. «J’entends principalement des propositions vagues qui ne dépassent pas le niveau d’un conseil communal. De plus, le déficit du budget devient astronomique. C’est l’existence de la Région qui devient problématique», explique le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement de Bruxellois, Dominiek Lootens.
Le Ministre-président du gouvernement bruxellois, Rudi Vervoort (PS), a présenté ses plans. La situation financière désastreuse de la région était particulièrement frappante. Il y a un trou d’un demi-milliard pour l’année prochaine. De plus, environ 1,3 milliard d’investissements sur un budget de 5 milliards ne sont pas inclus dans les chiffres.
«Les entreprises et la classe moyenne continuent de fuir en masse Bruxelles à cause du mauvais climat économique, mais aussi à cause de l’insécurité et pendant ce temps on se gausse de mots comme «transition économique», mais on ne parle presque pas d’une politique d’activation qui devrait lutter contre le chômage vertigineux à Bruxelles.
«Bruxelles n’a pas besoin d’une politique où toutes sortes de groupes sont choyés et divertis avec des subventions, mais elle a besoin d’une politique dynamique qui donne de la place et des récompenses aux vrais entrepreneurs», a déclaré Dominiek Lootens. La politique proposée est du niveau d’un conseil municipal, elle fleure l’amateurisme. C’est le résultat d’une équipe divisée sans réelle ambition.
La mentalité insulaire des élites bruxelloises est néfaste. Elle nie la nécessité de coopérer de manière positive avec ses propres acteurs et avec la région flamande environnante. Une telle gouvernance est insoutenable et conduit au suicide financier. Notre parti ne voit un avenir positif pour Bruxelles que dans un partenariat étroit avec le reste de la Flandre. Faut-il être aveugle pour ne pas le voir.