Feu vert pour l’interdiction de l’abattage sans étourdissement à Bruxelles

Le Vlaams Belang Bruxellois salue la décision de la Cour constitutionnelle, qui ne voit aucun problème dans l’interdiction de l’abattage sans étourdissement comme l’avaient voté la Flandre et la Wallonie. «En 2019, nous avons soumis des propositions dans le même sens au Parlement bruxellois, mais celui-ci a jusqu’à présent bloqué leur examen», déclare le chef de Groupe du Vlaams Belang au Parlement bruxellois Dominiek Lootens. Il est temps que les partis écologistes optent pour le bien-être animal et non pour les fondamentalistes de l’islam!

La Région de Bruxelles-Capitale est la seule région du pays qui n’a pas encore instauré l’interdiction de l’abattage sans étourdissement. Il est vrai que cette question n’avait pas été incluse dans l’accord de coalition de ce gouvernement. Au début de la législature, en 2019, cela a déjà conduit à de nombreuses protestations de la part des associations qui défendent le bien-être des animaux. Le Vlaams Belang a ensuite également soumis sa propre proposition d’ordonnance pour régler la question. Depuis lors, la discussion de cette proposition a été systématiquement repoussée par la commission compétente. Au début de cette année, le ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt (Défi) a annoncé qu’il entamerait une concertation avec les différents groupes d’intérêt. La position du ministre à ce sujet n’est absolument pas claire. 

«La patience du Vlaams Belang a été mise à rude épreuve depuis bien trop longtemps. C’est une honte pour Bruxelles qui est aujourd’hui la capitale européenne de la barbarie», clame Dominiek Lootens. Maintenant que la clarté juridique a été créée, la majorité ne peut plus reporter ce vote salutaire pour les animaux. Ecolo et Groen notamment doivent maintenant jouer cartes sur table. La balle est dans leur camp. Quelle est leur véritable priorité? Le bien-être des animaux ou l’approbation des fondamentalistes musulmans? D’après les sondages, malgré la frilosité des partis de la majorité, il existe une majorité parmi la population bruxelloise pour soutenir une telle interdiction. Il faut maintenant attendre, avec impatience, la réponse du ministre Clerfayt.