Limogeage du chef du service du renseignement militaire

Le Vlaams Belang critique vertement les conditions de la démission du général de division Philippe Boucké à la tête du service du renseignement militaire. «Au lendemain de l’affaire Jürgen Conings, Boucké a été remplacé par le vice-amiral Wim Robberecht à l’heure où, en raison des vacances parlementaires, les commissions de défense ne sont plus organisées, ce qui signifie qu’un débat démocratique sur cette destitution n’est plus possible» a déclaré la députée Annick Ponthier du Vlaams Belang.

Le Vlaams Belang trouve inacceptable que la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) ait pris la décision de limoger le patron du renseignement militaire en pleine crise nationale et juste avant les vacances parlementaires. Le professeur de la VUB Jonathan Holslag, entre autres, a violemment critiqué le licenciement de Boucké.

Le Vlaams Belang a été le seul parti à exiger la démission de Ludivine Dedonder en raison de l’accumulation de maladresses qui ont conduit à l’affaire Jürgen Conings. Le parti se réjouit d’être suivi aujourd’hui par la N-VA.

«La façon dont cette décision a été prise est une véritable honte. Destituer vite-fait le chef du renseignement militaire sans débat parlementaire et surtout sans s’interroger sur sa propre responsabilité comme ministre de tutelle, c’est en dessous de tout. Si ce militaire doit démissionner, alors la ministre de la Défense aussi», conclut Annnick Ponthier.