Retour des femmes de l’Etat Islamique: hallucinant et irresponsable
Le Vlaams Belang est particulièrement indigné par le fait qu’une délégation des Affaires étrangères prépare actuellement le retour de 13 «mères de l’EI» de nationalité belge et de leurs 30 enfants. «La politique menée par le gouvernement Vivaldi compromet sérieusement la sécurité de nos concitoyens. Neuf de ces mères ont été reconnues coupables d’appartenance à une organisation terroriste. Que cette politique irresponsable soit menée précisément au nom de la sécurité est le comble de l’hypocrisie déclare Barbara Pas, Cheffe de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre en séance plénière.
Pour le Vlaams Belang, l’argument soi-disant sécuritaire, selon lequel de cette façon les épouses de l’EI sont empêchées de disparaître sous le radar, n’a aucun sens. C’est même un argument ridicule selon Barbara Pas. Nous pouvons illustrer cela avec l’histoire de Noura Firoud, épouse de deux combattants de l’EI. Elle est toujours restée un danger pour la société. Elle a été emprisonnée pendant cinq ans et a été libérée après quelques mois avec un bracelet à la cheville sans aucun contrôle en raison du manque de personnel. Un problème qui n’a certainement pas disparu aujourd’hui.
Ces femmes de l’EI ont choisi de partir d’ici
Le Vlaams Belang s’interroge donc sérieusement sur ce qui se passera une fois que les épouses de l’EI seront ramenées chez nous. Vont-elles obtenir une peine de prison effective? Et seront-elles à nouveau libres après avoir purgé une fraction de cette peine, comme le combattant syrien condamné Othman A., qui a même eu des contacts avec les kamikazes de Zaventem? Reçoivent-elles par la suite des allocations aux frais du contribuable? Et que fera le gouvernement s’il s’avère au fil du temps qu’elles n’ont pas renoncé à leurs convictions et à leur haine envers l’Occident, c’est-à-dire envers nous?
Des experts ont déjà souligné que les enfants des combattants syriens peuvent être des bombes à retardement. Et bien sûr, les mères veulent instrumentaliser le retour des enfants pour pouvoir revenir elles-mêmes. Enfin, une question supplémentaire demeure de savoir si à long terme les pères pourront également revenir «dans l’intérêt de l’enfant» via le regroupement familial.
Les truands de l’EI doivent être jugés et punis dans la région où ils ont commis leurs crimes odieux. Il n’y a plus de place dans ce pays pour ceux qui ont ouvertement tourné le dos à notre société. Juste par respect pour les victimes de la terreur islamiste, qui n’ont toujours pas été correctement indemnisées dans ce pays jusqu’à présent.