Pauvreté et immigration: il faut remettre les pendules à l’heure
Pas moins de 90% des allocataires du revenu d’intégration (ex-minimex) sont d’origine étrangère à Bruxelles (chiffres de 2017). Le fait que les allochtones et les immigrés soient largement surreprésentés et qu’ils s’installent dans le système des allocations confirme la thèse selon laquelle l’immigration de masse et une sécurité sociale ouverte sont incompatibles. Entre-temps, les chiffres de la pauvreté continuent à augmenter. Le Vlaams Belang considère que si on veut s’attaquer à la pauvreté à Bruxelles, il faut arrêter de l’importer.
Trois allocataires sur dix ne possèdent pas la nationalité Belge. Mais au moins sept allocataires sur dix ne sont pas Belges d’origine. A Bruxelles, ce nombre grimpe même jusqu’à 9 sur 10. Cette catégorie comprend en plus des étrangers, des Belges nés avec une nationalité différente et dont l’un des parents avait une nationalité différente. Des immigrés de la première et de la deuxième génération donc. Le Moniteur de l’immigration confirme ce que nous savons depuis longtemps, à savoir que comparativement, c’est dans la Région de Bruxelles-Capitale que se trouve, et de loin, le plus grand nombre d’immigrés.
Le baromètre du bien-être montre que les chiffres de la pauvreté restent dramatiques à Bruxelles. Près d’un tiers des Bruxellois doivent nouer les deux bouts avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté et plus d’un cinquième d’entre eux sont dépendants d’un revenu de remplacement ou d’une allocation. Cette situation ne va pas s’améliorer: quasi un cinquième (18 %) de la population active bruxelloise est composé de demandeurs d’emploi et ce chiffre grimpe même jusqu’à 26% chez les jeunes adultes (les moins de 25 ans). Le nombre de demandeurs d’emploi ne bénéficiant pas d’une allocation de chômage a sensiblement augmenté ces dernières années, de 43% en 2007 à 66% en 2017. Aujourd’hui, la situation liée à la crise sanitaire devra nous montrer que ces chiffres doivent être revus à la hausse.
L’immigration est-elle une chance pour le pays?
Nous constatons que l’affirmation selon laquelle «l’immigration est une chance pour le pays» est complètement contredite par ces chiffres. Si on veut s’attaquer sérieusement à la pauvreté qui ronge Bruxelles, il faut arrêter de l’importer. Pour y arriver, il faut fermer définitivement les robinets de l’immigration.
On ne peut demander aux contribuables qui sont déjà écrasés par les impôts, de jouer aux distributeurs de billets pour touristes sociaux. Il convient de suivre l’exemple danois en conditionnant l’octroi d’une allocation pour les immigrés à plusieurs années de travail préalable. Il faut également souligner les manquements de l’enseignement francophone à Bruxelles parce que le fait est que l’enseignement francophone à Bruxelles est incapable, jusqu’à aujourd’hui, de former des élèves bilingues, ce qui est dramatique. Ces élèves souffrent dès le début de leur parcours professionnel d’un handicap énorme sur le marché du travail. Tant qu’un changement radical de mentalité n’aura pas lieu, les problèmes continueront à croître.