Travaux au Palais de justice de Bruxelles: le laxisme nous coûte 3.357.600 euros
Le Vlaams Belang s’indigne profondément du laxisme qui prévaut à l’organisation des travaux du Palais de Justice de Bruxelles. Un laxisme sans précédent qui fait payer au contribuable 3.357.600 euros supplémentaires. C’est ce qui ressort d’une réponse du secrétaire d’Etat à la Régie des bâtiments Mathieu Michel (MR) à une question posée par le Vlaams Belang. Et cela ne concerne que les échafaudages, les autres factures faramineuses de réparations urgentes ne sont même pas incluses ici.
On a appris récemment que le gouvernement fédéral a débloqué 1,5 million d’euros pour l’aménagement et le contrôle des échafaudages du Palais de Justice de Bruxelles. Au-delà de la commisération qu’elle inspire et des sourires ironiques, cette situation suscite l’incompréhension. D’après les réponses données aux questions du Vlaams Belang il ressort que la saga des échafaudages du Palais de justice de Bruxelles a coûté beaucoup plus cher qu’on ne le pensait initialement. Le contribuable paie en réalité 3.357.600 euros. Soit 165.600 euros pour l’installation, 1.180.000 euros pour le loyer, 202.000 euros pour les achats de matériels et 310.000 euros pour l’entretien. Et tout cela a été augmenté de 1.500.000 euros en 2021.
Il faut d’abord réparer les échafaudages pour ensuite réparer le bâtiment lui-même. Suite parfaitement logique, bien entendu, mais laisser ces échafaudages se dégrader autant sans que le bâtiment ne soit rénové dans une large mesure montre tout de même un laxisme et une inefficacité difficilement dépassable.
Le Vlaams Belang est scandalisé par la situation. Après des problèmes survenus en 1980 avec la chute de débris du dôme du Palais de Justice, le gouvernement a finalement réussi à commander une étude en 1995, donc 15 ans plus tard, qui a ensuite été achevée deux ans plus tard, en 1997. Un accord sur les travaux a ensuite été rompu en 2001 après que le bâtiment a été classé comme site patrimonial protégé. Toute la procédure a ensuite dû être refaite. Dans les nouveaux plans de rénovation, la fin des travaux est prévue pour 2030, exactement un demi-siècle après la chute des premiers fragments du bâtiment.
Le Palais de justice de Bruxelles symbolise une politique gouvernementale défaillante et une Belgique paralysée. Une politique caractérisée par des années de sous-investissement dans les infrastructures publiques. Les contribuables électeurs doivent en tirer les conclusions qui s’imposent.