Vue sur la Flandre: Le Vlaams Belang en action en faveur de la liberté d’expression (2)
Les députés du Vlaams Belang se sont rassemblés sur la Grand Place de Malines pour protester contre la décision du tribunal correctionnel de condamner en première instance quatre membres du groupe activiste de droite Voorpost. Ils ont été reconnus coupables de «racisme et incitation à la haine» pour avoir arboré une banderole sur laquelle était écrit « Stop à l’islamisation ». En réponse, les députés du Vlaams Belang se sont présentés le jour même du prononcé devant le tribunal de Malines avec des banderoles similaires portant le même message, complétées par des affiches portant le message «Stop à la censure». La condamnation pénale des quatre militants de Voorpost va bien au-delà d’une faute judiciaire. C’est une attaque contre la liberté d’expression, la démocratie et la possibilité d’opposition.
Interdire les opinions dissidentes
Le Vlaams Belang était représenté par ses ténors, comme le Président Tom Van Grieken, les chefs de groupe Barbara Pas (Chambre) et Chris Janssens (Parlement flamand), le député européen Gerolf Annemans et le député flamand Filip Dewinter, entre autres.
«C’est sans aucun doute l’une des choses les plus inquiétantes que j’ai eu à vivre au cours de ma carrière politique»
«C’est sans aucun doute l’une des choses les plus inquiétantes que j’ai eu à vivre au cours de ma carrière politique», a déclaré le Président Van Grieken dans son discours. «Le précédent ultra-dangereux que cela crée est difficile à estimer. De cette façon, il ne faudra pas longtemps avant que nous soyons également visés, car nous sommes le parti par excellence qui s’oppose à l’islamisation de notre société. Celui qui pense que cela s’arrêtera là se trompe, quiconque critique les migrations de masse et le multiculturalisme peut être poursuivi en justice. En réalité, si vous interdisez les opinions dissidentes, vous interdisez la démocratie».
Nous tirons la sonnette d’alarme depuis des années sur la question de nos libertés bafouées. Nous savions déjà que la législation sur le racisme et la haine serait utilisée à mauvais escient pour poursuivre et combattre la résistance politique, légitime, contre l’islamisation de notre société. On s’est moqué lorsque nous avons évoqué le spectre d’un «gouvernement des juges», mais la pente glissante est devenue un abîme où s’engouffrent nos libertés fondamentales. Tom Van Grieken lance un appel général: «J’invite tous mes collègues députés et tous les présidents de partis à se prononcer sur la question de savoir s’ils veulent vraiment que l’expression d’une critique à l’encontre du phénomène de l’islamisation de notre société soit considéré comme un délit? Si c’est le cas, dites-le enfin honnêtement et à haute voix. Sinon, réalisez que les choses tournent mal et agissez!»