Tribune: Les illégaux à Bruxelles: une approche radicale s’impose!

09 Mai 2021 | Editoriaux

Par Patrick Sessler, ancien député bruxellois

Le nombre exact des illégaux qui vivent à Bruxelles n’est pas connu, mais les experts avancent un chiffre de 100.000 personnes. Il s’agit de demandeurs d’asile déboutés et qui ont reçu un ordre de quitter le territoire, mais qui s’incrustent ici sans être dérangés en raison du laxisme du gouvernement, et il s’agit également de personnes qui sont dans l’illégalité sans avoir jamais introduit une demande d’asile.

La présence massive de ces illégaux est une charge considérable pour Bruxelles et les Bruxellois à plus d’un égard. C’est ainsi que le pourcentage des illégaux incriminés dans des faits délictueux à Bruxelles est singulièrement élevé. Ils sont aussi une charge financière importante portée par les contribuables bruxellois toutes origines confondues.

 

La sécurité sociale fragilisée

Beaucoup d’entre eux sont employés dans les secteurs de la construction et du nettoyage, en noir évidemment. Ils travaillent à des prix qu’aucun indépendant honnête ne peut offrir. Ces employeurs indélicats éludent l’impôt et les couts de la sécurité sociale. Ils pratiquent de fait une concurrence parfaitement déloyale pour nos femmes de ménage, nos maçons, plombiers, etc. Bien entendu, l’Etat y perd de substantielles ressources en matière d’impôts et de contributions sociales.

Notre volonté est de stopper le flux des étrangers illégaux qui viennent en Belgique, ou qui poursuivent leur séjour dans l’illégalité après expiration de leur visa touristique afin d’abuser de nos soins de santé. Par exemple, l’aide médicale apportée aux illégaux a coûté 87 millions d’euros rien que pour l’année 2015! Ces dernières années, ce ne sont donc pas moins d’un demi-milliard d’euros de frais médicaux qui ont été consacrés à des personnes qui n’ont absolument pas le DROIT d’être ici. Il faut donc impérativement limiter les soins qui peuvent être prodigués sous le motif «d’aide médicale urgente». Pour ce faire, il faut rédiger une liste limitée de soins qui peuvent relever de cette «aide médicale urgente», une liste qui exclue de facto tous les autres soins.

Aujourd’hui, les avortements, les consultations prénatales ou la guidance à l’allaitement, bref toutes les prestations médicales pour lesquelles il existe une nomenclature de l’INAMI entrent dans le concept d’«aide médicale urgente», ce n’est pas tenable.

Il n’y a pas si longtemps qu’il a été révélé que même les très onéreuses fertilisations in vitro étaient remboursées pour les femmes qui vivent ici dans l’illégalité mais qui souhaitent avoir un enfant. Remarquons que les couples bruxellois doivent payer de leur propre poche les procédures de fertilisation in vitro. Cerise sur le gâteau: l’opération ne leur livre pas seulement un enfant, mais aussi un permis de séjour automatique et plus tard même un passeport belge. L’enfant né ici, reçoit automatiquement la nationalité belge, ce qui implique tout aussi automatiquement que papa et maman, venus ici dans la plus parfaite illégalité, peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles et s’installer durablement sur notre sol. Un système d’une rare perversité pour lequel le contribuable doit payer!

 

Problèmes de sécurité

Ensuite, il y a le problème de l’insécurité. Comme les illégaux ne sont pas inquiétés par les autorités, les extrémistes islamiques y voient une belle opportunité pour diffuser leurs discours de haine en toute quiétude. Parmi les illégaux qui ont été accueillis à bras ouverts par Theo Francken (N-VA) lors de la législature précédente, se trouvaient un nombre significatif de sympathisants de l’État Islamique qui ne sont pas venus à Bruxelles avec de louables intentions. La politique des portes ouvertes menée par le gouvernement fédéral de l’époque et poursuivie par l’actuel gouvernement Vivaldi et sa mauvaise volonté à combattre l’illégalité à Bruxelles créent un problème majeur de sécurité. Notons que si la crise sanitaire a quelque peu ralenti l’afflux pendant un an, aujourd’hui la machine à immigrer vers l’Europe et en particulier vers la Belgique est à nouveau bien huilée et va bientôt à nouveau tourner à plein régime.

Il faut agir!

Il faut tirer les conclusions qui s’imposent. L’autorité doit enfin prendre ses responsabilités. A l’avenir, le «nettoyage» d’un quartier sera effectivement le «nettoyage» de ce quartier et non des déclarations matamoresques devant les écrans de télévision comme l’avait fait l’ancien ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) au sujet du quartier du canal à Molenbeek. Les riverains du quartier en rigolent encore! Les illégaux et des déboutés du droit d’asile devront être effectivement expulsés et nous ne pouvons pas nous contenter de leur donner un bout de papier les priant, avec toutes les formules de politesse d’usage, de bien vouloir quitter le territoire national.

Les illégaux doivent être activement recherchés et interceptés afin d’être placés dans des centres fermés pour illégaux en attendant leur rapatriement réel, et rapide, vers leurs pays d’origine. L’application réelle des mesures d’expulsion ne peut se faire qu’à la condition que la capacité des centres fermés pour illégaux soit drastiquement augmentée. Le Vlaams Belang récuse avec fermeté toute idée de régularisation des illégaux. Le fait de s’introduire ici illégalement ne peut donner accès au moindre droit!

Des contrôles sévères et fréquents doivent permettre de sanctionner financièrement ceux qui logent et fournissent du travail en noir aux illégaux. C’est de cette manière que la force d’attraction qu’exerce la Belgique sur les immigrés clandestins diminuera. Les biens immobiliers loués à des illégaux doivent également être déclarés inhabitables de telle sorte qu’ils ne puissent plus constituer une source de revenus pour les contrevenants. Le Vlaams Belang insiste pour que le personnel des différents services d’inspection soit considérablement renforcé afin de pouvoir accomplir pleinement leurs missions. Il faut appliquer une baisse substantielle des charges sur le travail, ce qui favorisera une baisse sensible du travail au noir en général et des illégaux en particulier. Enfin, les employeurs qui embauchent des illégaux en noir doivent être sanctionnés par de lourdes amendes.

Voilà un langage de bon sens qui ne s’encombre pas du vain babil ultra politiquement correct. Voilà surtout la seule manière de sortir de ces sables mouvants où les vieux partis du système nous ont jetés.

⬛