Vue sur la Flandre: Les incapacités de travail suite à une agression augmente de 25% chez les chauffeurs de De Lijn

03 Mai 2021 | Nouvelles

Le Vlaams Belang tire la sonnette d’alarme et signale une augmentation significative de 25% du nombre de jours d’incapacité de travail à la suite d’une agression envers les chauffeurs de bus de la compagnie de transports en commun flamande De Lijn. Cela ressort des chiffres récents demandés par le député Guy D’haeseleer (Vlaams Belang) au ministre compétent au Parlement flamand. En Flandre-occidentale et orientale et en périphérie bruxelloise, ce nombre est passé de 631 jours en 2019 à pas moins de 2.149 jours en 2020. De plus, le nombre de voyageurs est divisé par deux en raison de la crise sanitaire, ce qui doit être pris en compte car beaucoup moins de personnes ont pris le bus durant cette période. En 2019, on dénombrait 340.651.436 voyageurs enregistrés, contre seulement 174.576.408 en 2020, soit la moitié.

La ministre Peeters (Open VLD) confirme à Guy D’haeseleer que la réduction de l’utilisation des transports en commun est visible dans les chiffres d’agression pour l’année 2020. Le nombre de cas d’agression verbale passe de 1.361 signalements en 2019 à 952 signalements en 2020; pour les agressions physiques, il y a eu une légère baisse de 263 rapports en 2019 à 191 rapports en 2020. On n’en est plus à réfléchir à une politique de prévention, il est maintenant temps d’imposer des peines plus sévères, à la fois des peines de prison et des amendes. Il faut aussi déployer des agents de sécurité et des policiers dans les zones critiques. 

Des sanctions plus sévères et une interdiction à vie d’utiliser les transports publics doivent être prononcées contre ceux qui refusent de se soumettre à la loi et qui par leur comportement mettent en danger le personnel et les usagers des transports en commun.

Guy D'haeseleer

Chef de groupe au Sénat et député au Parlement flamand, Vlaams Belang

Le Vlaams Belang considère que le problème de la violence contre les chauffeurs de bus est d’une absolue gravité et qu’il demande donc une réaction rapide et adéquate de l’autorité publique. La preuve en est que le niveau de l’incapacité de travail augmente de 25%. C’est principalement dû à une forte augmentation en Flandre-occidentale et orientale et dans la périphérie bruxelloise (Zone Ouest), où le nombre de jours d’incapacité de travail a plus que triplé. A Anvers, dans le Limbourg et dans le Brabant flamand (zone Est), ce chiffre a diminué de 35 %.

Le problème est que la ministre Peeters (OpenVLD) ne propose pas de réelles mesures pour lutter contre ces agressions. C’est décevant et cela envoie un mauvais signal à nos chauffeurs de bus et aux utilisateurs des transports publics. Le Vlaams Belang prône donc pour l’introduction de peines plus sévères, à la fois des peines d’emprisonnement, des amendes et une interdiction à vie de prendre les transports en commun en cas d’agression répétée afin de réduire et même de mettre fin aux violences dont les conducteurs de De Lijn sont victimes.

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