Le plan propreté de la Région bruxelloise est-il une mascarade?
Alain Maron (Ecolo), Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie et de la Démocratie participative a présenté la semaine passée sa politique de la propreté urbaine. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa vision ne fait pas l’unanimité. Certains échevins n’y vont pas avec le dos de la cuiller, comme par exemple l’échevin jettois, Mounir Laarissi, qui qualifie le projet d’Alain Maron de «mascarade» dans La Capitale. A Ganshoren aussi l’exercice livré par le ministre écologiste fait grincer les dents, en particulier celles de l’échevin Stéphane Obeid qui dénonce «le manque de moyens accordé aux communes».
Ce qui provoque l’ire des édiles communaux est le dramatique sous-financement régional de la propreté. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: «C’est une mascarade» assène l’échevin Jettois, «Cela peut paraître sympa d’avoir des managers de la propreté pour les quartiers les plus sales mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Le budget régional pour ce plan propreté n’est que de 270.000 euros. C’est ridicule quand on sait que la commune d’Anderlech à elle seule a prévu 2 millions d’euros pour son plan de propreté locale. Alors qu’ici, on parle d’un plan régional de propreté pour couvrir les 19 communes de la Région bruxelloise».
Les faits sont têtus et Monsieur Maron a tort de s’autosatisfaire comme il le fait, parce que la réalité est que seulement 273 procès-verbaux ont été enregistrés pour des infractions liées au déversage illégal des déchets en neuf mois, soit à peine un procès-verbal par jour pour l’ensemble de la Région bruxelloise. Pas de quoi pavoiser donc, loin de là même.
Autre donnée révélatrice, la Région bruxelloise ne dispose que de six caméras mobiles alors que par exemple à Ganshoren, la commune a, à elle seule, investi dans 10 caméras de ce type pour arriver à verbaliser les auteurs de déversages clandestins, qui est, faut-il le dire, une plaie quotidienne à Bruxelles.
En conclusion le Vlaams Belang constate que la politique des écologistes est catastrophique dans tous ses aspects: propreté publique, mobilité, gestion des moyens, vision à long terme, équilibre entre prévention et répression, etc. Il appartient au gouvernement bruxellois de fixer ses priorités et de se donner les moyens pour atteindre les objectifs déterminés.
Pour le Vlaams Belang, ces priorités sont la sécurité qui doit être rétablie sur l’ensemble du territoire coûte que coûte, et la propreté publique qui sommes toutes est un aspect de la sécurité générale. Si l’on veut que Bruxelles redevienne attractive pour de jeunes contribuables, il va falloir faire des choix fondamentaux. C’est précisément ce que refuse de faire les écologistes politiques. Par électoralisme et par obsessions idéologiques. Mais ce sont les Bruxellois qui payent la facture, comme toujours.
Alain Maron dévoile son plan pour la propreté urbaine: budget 270 000 EUR pour TOUTE la région. A côté de cela, la...
Publiée par Vlaams Belang Brussel sur Mardi 16 février 2021