Enseignement: le grand défi bruxellois
Nos enfants se construisent grâce au bagage que leur donnent leurs parents, mais c’est à l’école que les esprits se forment et que les mentalités se forgent. Les écoles flamandes à Bruxelles souffrent d’un énorme manque de capacité. L’enseignement néerlandophone à Bruxelles n’attire pas seulement des élèves flamands, il voit arriver également un grand nombre d’élèves dont les parents ne sont pas néerlandophones. Cela s’explique par le fait que ces parents souhaitent un enseignement pour l’instant encore moins mauvais que celui dispensé dans les écoles francophones et c’est parfaitement compréhensible.
Il en résulte que les enfants néerlandophones ne trouvent plus de place dans nos écoles flamandes et que, en raison de la présence massive d’élèves qui ne connaissent pas le néerlandais, le niveau de cet enseignement baisse dangereusement. L’enseignement francophone de son côté n’arrive pas à livrer des diplômés bilingues de telle sorte que ces jeunes gens démarrent avec un grand handicap sur le marché du travail.
Pour proposer un enseignement de qualité à Bruxelles, nous faisons des propositions très concrètes:
- Le Vlaams Belang est partisan de la création de classes d’immersion-langue pour les élèves issus de familles pratiquant une autre langue que le néerlandais.
- L’enseignement néerlandophone ne doit pas refuser d’élèves pratiquant une autre langue, mais il doit offrir une absolue priorité aux élèves issus de familles néerlandophones.
- Le Vlaams Belang soutient toutes les initiatives visant à améliorer la qualité de notre enseignement dans nos écoles tant du côté néerlandophone que francophone.
- Dans leurs contacts avec les élèves et les parents, les écoles doivent se limiter à l’usage du néerlandais (enseignement néerlandophone et au français (enseignement francophone). Le Turc, l’Arabe etc… ne sont pas des langues officielles dans notre ville.
- Le Vlaams Belang veut restaurer le respect du corps enseignant comme valeur cardinale d’une école qui remplit sa mission. Il faut que les élèves et les parents respectent nos instituteurs et institutrices, nos professeurs et nos directeurs d’établissement. Il faut que l’ordre et la discipline soient restaurés si l’on veut que nos écoles redeviennent les sanctuaires où la transmission du savoir et le seul et unique objectif. Il faut donc que les «cas difficiles , trop «difficiles», soient extirpés de nos écoles pour que nos bons élèves puissent évoluer sans crainte et en toute liberté.