Bain de sang économique et social à Bruxelles
La situation des entreprises n’était déjà pas florissante du tout avant la crise sanitaire, mais avec celle-ci qui s’ajoute à ce qui précède, on se retrouve dans un véritable scénario-catastrophe.
On ne dira jamais assez combien les politiques menées ces dernières décennies tant au niveau régional dans les communes ont été préjudiciables au commerce en général. Pensons au piétonnier autour de la Bourse, à la disparition des parkings, à une fiscalité strangulatoire, à l’insécurité, à une mobilité paralysée, à la propreté publique, etc.
Une entreprise bruxelloise sur quatre est guettée par la faillite révèle une analyse réalisée par Graydon pour le journal Le Soir. Cette étude se penche plus particulièrement sur la situation financière des commerces, bars, restaurants et salons de coiffure. Le verdict est lourd: 25,1% des entreprises bruxelloises risquent la faillite.
En revanche, 49,1% des entreprises qui se portaient bien avant le Coronavirus résistent bien parce qu’elles disposent de réserves, avec une exception notable pour le secteur Horeca qui est évidemment le plus touché: seul un quart des cafés, snacks et restaurants bruxellois ne sont pas dans le rouge. Rappelons ici que le Vlaams Belang se bat dans tous les parlements pour que les aident indispensables soient données à nos commerçants en difficulté. Les vieux partis du système ignorent trop souvent combien les commerces de proximité sont important pour garantir une vie sociale de qualité dans la ville. Sans oublier que nos commerçants sont d’excellents contribuables sans lesquels l’équilibre budgétaire bruxellois n’est pas assuré. Plutôt que de verser des subsides scandaleux à des causes lointaines, mieux vaut aider nos commerçants ici et maintenant. C’est l’opinion du Vlaams Belang.