Des suspects libérés après 48 heures!
Les émeutes gravissimes de la Gare du Nord montrent une fois de plus, selon le Vlaams Belang, que l’approche qui est faites par les autorités de ces jeunes crapules allochtones est inadéquate. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) annonçait le jour même des émeutes sut twitter que ce qui se passait était inacceptable et qu’en aucun cas les auteurs de ces actes de violence ne pourraient s’en sortir sans poursuites. Mais 48 heures plus tard, ces roulements de mécaniques ministériels se sont révélés un lamentable pétard mouillé puisque les personnes arrêtées étaient libérées sans autre forme de procès.
Dominiek Lootens, Chef de Groupe du Vlaams Belang au parlement bruxellois constate également que: «Pendant les émeutes, il a fallu attendre longtemps avant que la police soit enfin autorisée à intervenir pour intercepter les criminels allochtones et ce n’est pas la première fois que c’est le cas». Les policiers sur le terrain qui étaient en première ligne, qui compte quinze blessés dans leurs rangs dont une policière qui a été très sérieusement blessée au dos, ont servi de punching-ball. Ce qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Cette lenteur dans l’autorisation d’intervenir avec toute la vigueur nécessaire pour éviter les débordements contraste totalement avec la vitesse à laquelle les suspects sont libérés.
Il est évident que la politique de la tape amicale sur l’épaule, du clin d’œil et de la «compréhension» à l’égard de cette jeunesse «turbulente» que mène la coalition Vivaldi ne fait qu’empirer la situation.
Non seulement on ne peut pas s’attaquer de façon adéquate aux émeutiers allochtones dans ce pays, mais on ne peut pas non plus en débattre correctement après les faits. J’étais étonné de voir que la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden soit venue dire le contraire de ce que disent les policiers en pleine séance plénière de la Chambre. Revenant de Pontoise, le ministre a évoqué une «intervention immédiate» et elle a remercié chacun pour «l’action rapide» des forces de l’ordre, souligne le député fédéral du Vlaams Belang Ortwin Depoortere.
Annelies Verlinden préfère nettement mettre l’accent sur le début serein de la manifestation, mais cette sérénité a été de très courte durée. Après à peine une demi-heure les premiers cailloux ont commencé à s’envoler. Durant toute l’intervention constellée d’euphémismes de la ministre Verlinden nous avons eu l’impression d’avoir à faire avec une institutrice qui évoque les facéties des chenapans de sa classe. Ortwin Depoortere lui a fait remarquer qu’il ne s’agissait pas de petites rébellions spontanées et sans importance mais bien d’une violence structurelle et qu’il convient de voir les choses dans toute l’ampleur de leur gravité.
«Tant que Verlinden n’ose pas dire les choses comme elles sont et que Van Quickenborne continue à faire le contraire de ce qu’il promet, il est évident que nous pourrons encore longtemps débattre sur les futures émeutes qui ne manqueront pas de se multiplier, dans l’enceinte de ce parlement» conclut Ortwin Depoortere. Entre-temps, deux suspects d’incendies volontaires, allochtones, sont libres et un émeutier mineur s’est vu infliger un petit «travail d’intérêt général». Comme signal d’impunité, ça peut compter!