Cette insupportable avidité des mandataires des partis du système
«Une transaction pénale de 5.000 euros pour la « maladresse» de Carlo Di Antonio» titrait le site Internet du Vif/L’Express du 26 novembre 2020. «L’ex-ministre wallon CDH a payé 5.000 euros de transaction pénale pour enterrer une enquête judiciaire concernant l’expropriation, signée en tant que ministre, de terrains appartenant à une société dont il était actionnaire».
Nous sommes toujours étonnés de voir le personnel politique des vieux partis se plaindre du dégoût que la politique inspire à nos concitoyens. Comme si cet écœurement n’était pas justifié. Disons les choses comme elles sont, la plupart des affiliations à des partis comme le CDh, le PS ou le MR sont motivées par l’opportunité de se remplir les poches de l’une ou l’autre façon, avec en plus l’illusion de «servir le peuple», ce qui est un comble.
Il existe bien sûr des vocations politiques de conviction, mais on les fait rapidement rentrer dans le rang, soit en bloquant leur ascension, soit en les corrompant par des salaires mirobolants dans le système, par des jetons de présence pléthoriques dans des asbl parfois parfaitement bidon ou en leur offrant l’une ou l’autre prébende grassement rémunératrice.
Un honnête homme ou une honnête femme a très peu, sinon aucune, chance de gravir les échelons politiques dans un tel marécage. Le principe dans ces partis est que chacun sait des choses sur chacun de telle sorte que tout le monde se tient. C’est comme cela que fonctionne leur système depuis des décennies. Alors la personne honnête et donc incorruptible est un élément perturbateur, dangereux, que leur système rejette.
Le fait est qu’il n’y a qu’un parti politique qui échappe à cette logique mafieuse, c’est le Vlaams Belang. Ce parti n’est pas détesté par l’establishment en raison de ses positions sur l’immigration, sur la sécurité ou sur l’avenir institutionnel du pays, mais bien parce qu’il n’est pas corruptible, qu’il n’est pas achetable et qu’il n’est pas prêt à trahir ses électeurs pour remplir les poches de ses représentants. Les femmes et les hommes du Vlaams Belang ne sont pas éblouis par les ors des palais et les fastes parlementaires. C’est cela qui lui est réellement reproché et rien d’autre.