Le coût de l’accueil des demandeurs d’asile atteint un sommet d’un demi-milliard d’euros: Le Vlaams Belang dit “STOP”
Qui pensait que la crise sanitaire allait réduire les coûts de Fedasil en est pour ses frais. Le Trésor public a alloué près d’un demi-milliard d’euros à Fedasil cette année, soit plus de 210 millions d’euros de plus que le budget initialement prévu. Le Vlaams Belang est d’avis qu’avec l’actuelle coalition Vivaldi il y a peu d’espoir d’amélioration.
Les douzièmes provisoires sont votés pour les deux derniers mois de 2020 en Commission des Finances et du Budget de la Chambre des représentants. Le nouveau gouvernement devra à nouveau présenter un budget complet pour l’année prochaine. Tous les douzièmes de 2020 sont désormais connus et il est donc possible de faire le décompte final de certains départements, dont Fedasil.
Dans le dernier budget approuvé, le budget ajusté de 2018, 262 millions d’euros ont été prévus pour Fedasil. En 2020, ce montant a été augmenté de 166 millions (+ 63%) pour atteindre 427 millions d’euros. En septembre 2020, 45 millions d’euros supplémentaires avaient été alloués à Fedasil via une provision spéciale pour les dépenses liées à la crise sanitaire. Le tout porte sur 472 millions d’euros, près d’un demi-milliard d’euros.
«Le trou budgétaire est gigantesque et ne peut être comblé que si on ose nommer tous les principaux postes de coûts, y compris le coût de la migration», déclare le député et spécialiste du budget du Vlaams Belang, Wouter Vermeersch. La facture en constante augmentation de l’immigration est une des raisons qui explique pourquoi le budget déraille totalement et cela déjà bien avant la crise sanitaire. La situation ne s’est malheureusement pas améliorée.
Avec le nouveau gouvernement Vivaldi il ne faut pas espérer de changement radical de politique en la matière. Ni l’accord de coalition ni les déclarations du tout nouveau Secrétaire d’État Sammy Mahdi (CD&V) ne montrent une quelconque ambition de stopper l’afflux massif de migrants. L’argent des contribuables n’a donc pas fini d’être dilapidé, hélas.